Not alive without you: chapitre 1 [LYBERTYS] partie 2
Toujours ses mots rudes qui sortaient de sa bouche et qui pleuvaient sur Thomas. Puis entre deux, il glissa tel un ordre dont on ne pouvait se soustraire tout en me regardant :
- Thomas, vas-y… Suce-le !
Après un regard résigné, il baissa la tête sur mon sexe toujours en érection et sans ni plus ni moins de cérémonie, il commença à faire ce que Quentin le lui avait ordonné. Sentir sa bouche à cet endroit raviva ce que j’avais cru perdu. L’excitation remonta un peu, mais pas autant que cela ne l’avait été quelques instants auparavant. Une chose était sur, il n’y avait pas que les baisers que Thomas savait faire avec sa langue. L’endurance de Quentin n’était pas particulièrement élevée. Peut être était-ce du au fait qu’il patientait déjà depuis trop longtemps. Il se déversa en lui, jouissant seul dans un cri écorchant mes oreilles, ne portant pas plus d’attention que cela à être le seul des deux à le faire. Les mains de Thomas étaient toujours crispées sur les draps, signifiant que la douleur n’avait cessé à aucun moment. Ses jambes et ses bras étaient légèrement tremblantes, tout son corps montrait qu’il était fébrile…Et pourtant il continuait à s’activer, me suçant comme jamais.
Soudain je sentis un regard lourd se poser sur moi, je relevais les yeux, laissant échapper un gémissement de plaisir sous un coup de langue plus poussé, avant les planter dans les siens. Sans me lâcher du regard, il s’approcha de moi, se collant avec une attitude qui se voulait sensuelle. Je n’étais pas lent d’esprit et j’avais très bien comprit ce qu’il voulait. Comme pour être sur d’avoir bien fait passé le message, il passa une main sur mes fesses. Ce qu’était en train de faire Thomas était en train de me faire perdre la tête. J’étais à deux doigts de la jouissance. Se rapprochant encore plus de moi, Quentin me déclara qu’il me voulait, ajoutant un vocabulaire particulièrement chaud. Soudain je sentit que Thomas avait de plus en plus de mal à se concentrer sur ce qu’il faisait. Je n’avais pas besoin de baisser les yeux, je savais à qui il tentait désespérément de lancer un regard. Son mari ne vit rien et continua à me dire des tas de truc chaud. Ses mains glissaient de manière de plus en plus osée, dérapant vers un lieu plus intime. Il se déplaçait de manière tactique, afin de se retrouver derrière moi. Thomas avait maintenant totalement cessé sa fellation. Je baissais finalement mes yeux vers lui et vit à quel point il se sentait mal. Comment Quentin pouvait-il être aussi aveugle ? Comment pouvait-il faire souffrir l’homme qui semblait l’aimer plus que tout ?
Je ne pouvais pas c’était au-dessus de mes forces. Ce n’était pas que je n’avais pas envie de continuer, mais voir Thomas dans cet état me mettait presque hors de moi. Je ne pouvais pas lui faire cela. Je trouvais donc assez rapidement une excuse qui n’était pas totalement fausse. Je m’écartais un peu, disant faussement mal à l’aise :
- Désolé, je ne dois pas rester trop longtemps, je dois bosser.
Ne voulant surtout pas céder quelque même à la tentation, je me levais et les laisser en plan dans ma chambre, me dirigeant dans la salle de bain. J’y allais plus pour me soulager que pour vraiment me laver. Je fit couler rapidement l’eau, profitant de sa chaleur et de ma main droite je soulageais seule mon intimité qui n’avait pu l’être à cause de Quentin. C’était une soirée qui sortait de l’ordinaire. Je ne m’étais vraiment pas attendu à ce genre de chose. J’en ressortais presque plus frustré que je ne l’avais été avant. Je ne mis pas longtemps à sortir, retournant dans ma chambre pour attraper de nouveaux vêtements, choisissant cette fois ci de mettre un boxer. Ils étaient tous les deux déjà partit en ayant rassemblés leurs affaires. Je n’avais pas eu le temps de leur dire au revoir, au du moins de revoir une dernière fois Thomas. Je me souvenais de son nom et était sur de ne pas l’oublié. Il avait fait un court passage dans ma vie et m’avait marqué. Le bruit de la boîte juste en dessous de mes pieds montrait que la fête en bas était loin d’être fini. Je parcourus les couloirs dans le sens inverse. Arrivé dans la salle, je fit un bref tour d’horizon et constatais qu’ils étaient partit pour de bon. Je vis alors mon ami de toujours assis à une table. Cette fois-ci il était venu sans son copain. Je me dirigeais vers lui. Le voir et lui parler un peu me ferait le plus grand bien et me sortirait de cet état dans lequel je n’avais vraiment pas l’habitude d’être. Bien que cette soirée n’avait rien eu d’extraordinaire, elle était finalement très spéciale. Marchant au milieu de tout ce monde, je retrouvais peu à peu le monde dans lequel je vivais, et dont je venais de m’éclipser quelques heures.