Not alive without you : Chapitre 01 [Lybertys] partie 1

Publié le par Lutraah/Lybertys

Il ne devait pas être loin d’une heure du matin lorsque je marchais dans le couloir de ma boîte de nuit avec deux autres hommes que je connaissais à peine. L’un s’appelait Quentin et était marié si j’avais bien compris à Thomas. Tous deux me suivaient, semblant être en quêtes d’aventures, ce qui faisait partit de mon quotidien. Quentin enlaçait possessivement l’autre homme, chose qui m’avait toujours déplu dans les couples. S’attribuer l’autre comme une chose et pavaner avec était à l’encontre de mes principes. Ce n’était pas celui qui enlaçait l’autre qui m’intéressait, c’était celui qui se laisser faire.
Je marchais en tête, eux me suivant jusqu’à mes appartements. J’étais depuis quelques années le patron des lieux et avait réussit à faire fleurir cet endroit et à le rendre comme étant une des boîtes gays les plus populaires de la région. Ce travail me permettait de faire beaucoup de rencontre, du même genre de celle d’aujourd’hui, dans des buts bien précis. Il m’était très rare de refuser une proposition, et il m’arrivait très fréquemment d’en faire. Prendre du bon temps, profiter de la liberté que m’offrait mon style de vie, se faire plaisir et en offrir : voilà ce qui me plaisait, voilà mon style de vie.
Cela devait faire la troisième ou la quatrième fois que je les voyais ici. Thomas avait tout de suite attiré mon attention. Mais ce n’était pas parce qu’il était particulièrement sexy et tapageur comme la plupart des mecs venant ici. Il était bien sur vraiment loin d’être laid, mais quelque chose ne collait pas. Peut être son style de vêtements, voulu banché et sexy mais qui ne correspondait pas à son caractère réservé et presque coincé. Du moins c’est ce que j’avais pu constater lorsque j’avais pu lui parler un peu avant-hier.
Cela c’était passé très simplement. Je l’avais déjà vu venir avec son copain. J’avais d’ailleurs appris par la suite qu’ils étaient mariés. Comme un couple normal, ils auraient pu passer un bon moment ensemble, mais Quentin était apparemment le seul à en passer. Leurs soirées se résumaient ainsi : Quentin passait son temps à draguer les autres mecs allant même jusqu’à les embrasser juste à côté de Thomas sans la moindre gène.

Cela n’aurait pas était gênant si je n’avais pas vu l’expression qu’affichait Thomas et son attitude. Cela le faisait souffrir, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il était de nature réservée et passait son temps à côté d’un verre, apparemment très mal à l’aise à attendre que son copain soit satisfait et l’attrape par le bras pour sortir de cet endroit. Il attendait, sans s’amuser alors que cet endroit était fait pour cela. Mais ce n’était pas un endroit pour lui, ou du moins il ne parvenait pas à s’y adapter. C’était peut être cette réserve et cette inadaptation qui m’avait attiré et amener à venir m’assoire à côté de lui un soir. Son mari était partit danser avec un autre homme et j’avais profité de l’occasion pour prendre deux verres et sans vraiment lui demander, m’assoire à côté de lui. Aussitôt, il avait eu un petit mouvement de recul, comme si j’allais l’agresser. N’étant pas du tout habitué à ce genre de réaction, cela me fit sourire. De loin, je n’avais pas réalisé à quel point il pouvait être timide et réservé. Lorsque je lui demandais son nom il me répondit en marmonnant presque :
- Thomas…
- Très bien Thomas, content de te rencontrer, ça te dirai de boire un verre avec moi, dis en lui tendant un des deux verres pleins.
Il ne refusa pas et n’acquiesça pas non plus. N’étant pas du genre à abandonner, je lui posai le verre juste devant lui, poussant son verre vide et continuai de lui parler.

- Moi c’est Jonas… Tu es tout seul ?
Aussitôt je le vis tressaillir. Encore une fois, je savais qu’il n’allait pas me répondre et je l’aidais donc à le faire, connaissant déjà une partie de la réponse. Je pointais d’un mouvement de tête son copain et lui déclara :
- Le mec là bas ? C’est ton ami ? Ton copain peut être ?
Sa petite voix tinta de nouveau pour dire quelques mots seulement :
- C’est mon mari…
Je faillit réellement à cet instant m’étouffé avec la gorgé que j’étais en train d’avaler. Je m’exclamais aussitôt :
- Ton mari !!! Arrête de dire des conneries !
Aussitôt je vis son expression changer. De l’air réservé et timide, il laissait un instant transparaître son air agacé. Il me tendit la main, mettant bien en évidence son alliance sans dire un mot. Ce petit air vexé qu’il avait eu un instant, le rendait attirant. Cette absence d’expression et cette réserve, lui donnait un côté mystérieux, et chaque débordement venait illuminait son expression et lui donner un petit quelque chose en plus. De mon côté, j’avais du mal à vraiment réaliser qu’il soit marié. Cela excusait encore moins le comportement de son mari. Je ne pouvais critiquer l’infidélité, n’ayant moi-même jamais été fidèle. Mais il avait différente façon de l’être et de le faire, son mari le faisait de la manière la pire qui soit. Il était à cet instant même en train d’embrasser un autre homme à pleine bouche laissant courir ses mains sur le corps de l’autre à quelques mètres à peine sans discrétion aucune. La preuve qu’il ne portait aucun intérêt à Thomas et qu’il n’avait même pas vu que j’étais avec lui.  Je tentais de me calmer et de ne pas m’emporter. Si Thomas ne réagissait pas en voyant son mari faire cela, peut être était ce parce qu’ils étaient un couple libre. J’avais donc la possibilité d’avoir ma chance. Le décoincer un peu ne lui ferai pas de mal. Je mettais bas à la distance qui nous séparait, laissant seulement un ou deux centimètres entre nos deux corps  d’une manière tout à fait naturelle, avant de me pencher au niveau de son oreille et de lui murmurer :
- Ca te tenterait de venir faire un tour dans ma chambre juste au-dessus… Ca ne dérangera pas le patron, je peux te l’assurer… On pourrait apprendre à mieux se connaître…
Je posais ma main sur sa cuisse du genou en remontant bien plus haut ?
- … avec plus d’intimité.
La façon qu’il eut de s’empourprer et de se sentir gêné de la situation avait le dont de m’exciter encore plus. Thomas n’avait apparemment pas envie de me céder, et avec tout le sang froid qu’il lui était possible d’avoir, il prit pas main et la poussa de sa jambe au moment ou il allait attendre un lieu bien trop intime. Voulant à tout pris le faire céder, m’étant maintenant pris au jeu j’ajoutais en lui susurrant :
- Chuuuut, Thomas…. Laisse toi aller…
Avec une douceur et une délicatesse dont je faisais rarement preuve, je glissais mes lèvres jusqu’à son cou. Aussitôt je fut envahi de son odeur si délicate, s’accordant vraiment à son caractère : discrète et légèrement sucrée. Alors que j’allais toucher à mon but et me délecter de sa peau, je me sentit violemment tiré en arrière par une main posée sur mon épaule et une voix énervée :
- Je peux savoir ce que tu es en train de faire !
Aussitôt je me tournai ma tête et vis Quentin en face de moi. En moins de temps qu’il ne fallu pour le dire, Thomas s’était levé et avait accourut dans ses bras, m’offrant une vision tout aussi frustrante qu’écœurante.

- Renseigne-toi avant de draguer n’importe qui, sale…
Avant qu’il n’ait le temps de commencer à m’insulter, je déclarais froidement, légèrement vexé d’être traité ainsi :
- Fait attention à ce que tu peux me dire, tu peux très bien ne plus avoir le droit de foutre les pieds.
- Ah oui ? Et qui est du pour me dire cela ?
- Simplement Jonas Delas, le propriétaire et patron de ce lieu. Un petit conseil en passant, occupe-toi un peu mieux de ton mari, si tu ne veux pas de situations de ce genre-là.
Je partais, sans un mot de plus, n’ayant plus rien à leur dire. J’avais tout autre plateau de mets délicieux qui s’offrait à moi ce soir comme tous les autres et n’allais pas me priver pour ce genre d’aventure, même si j’en ressortais avec une légère frustration.
Je n’ai pas besoin de décrire la suite de cette soirée. Tout aurait pu s’arrêter là. Quelle n’a pas été ma surprise lorsque deux soirs plus tard, Quentin est venu directement me voir, et me faire du rentre dedans. Je me suis laissé faire, plus par curiosité qu’autre chose. Je voyais un peu plus loin Thomas nous observer. J’eus presque l’impression de lire un bref instant une émotion peinée sur son visage. Malgré le cruel manque de tact, j’acceptais ses fausses excuses et sa proposition à trois, n’y voyant qu’une occasion d’atteindre Thomas, ne portant aucun intérêt particulier à Quentin qui était quand même un beau mec.
C’est ainsi que je m’étais retrouvé à marcher dans ce couloir que j’avais si longtemps parcourut avec de nombreux hommes, suivit cette fois ci de Quentin enlaçant possessivement Thomas qui suivait le mouvement sans rien dire. Beaucoup de couples s’embrassaient à plein bouche dans les couloirs sombres, une lumière à peine perceptible mais assez forte pour que l’on puisse voir ou marchait. Le lieu ou je passais le plus clair de mon temps la nuit… Nous ne miment pas longtemps avant d’arriver au lieu voulu. Je m’arrêtai devant la chambre qui m’appartenait à moi seul avant de l’ouvrir et de les inviter à entrer. J’aimais cet endroit pour son côté spacieux et le tenais toujours bien rangé.  J’enlevais ma veste, tandis que Quentin allait déjà se servir un verre sans avoir la politesse de demander. Pour parfaire dans son rôle du petit coincé réservé, Thomas était planté debout, au milieu de la pièce sans bouger. Ne supportant pas de le voir ainsi, je l’invitais à venir s’assoire. Nous nous retrouvâmes donc dans le divan, Quentin et moi assis de chaque côté de Thomas, selon le bon vouloir de cet homme. Nous commençâmes à parler de tout et de rien, le genre de discussion banal qu’on faisait de temps en temps avant l’acte, pour se donner l’illusion de que tout cela n’est pas uniquement sexuel et qu’il vaut mieux apprendre à se connaître un peu. Quentin ne laissait pas vraiment à Thomas l’occasion  de prendre la parole et celui-ci semblait s’en contenter. Quitte à supporter ce genre de discussion, j’aurais préféré entendre Thomas. J’appris rapidement que Quentin travaillait dans une fonction assez haut placée et n’eut pas vraiment l’occasion de savoir quelle activité exerçait Thomas. Quentin avait une manière assez brutale de faire du rentre dedans, n’ayant pas vraiment de classe quand il draguait. Ce genre de mec, en général, je me contentais avec eux, au pire des cas d’une bonne petite pipe. Commençant à être lassé de tout ça et voulant passer aux choses un peu plus sérieuses, je posais tout naturellement ma main sur la cuisse de Thomas, la caressant lascivement. J’eus l’impression que celui-ci se raidit légèrement, mais n’eut pas le temps de m’en rendre vraiment compte car Quentin se pencher vers moi et me demander d’une voix pleine de chaleur :
- Il te tente ?
Je n’aurais su dire si c’était la manière de le dire ou l’idée de le dire comme cela, qui me refroidit un peu. C’est pourquoi, je demandai alors à Thomas qui s’était complètement raidit :
- Est ce que tu en as envie ?
Contre toute attente, Thomas se redressa d’un coup et se leva, se dirigeant alors vers ma salle de bain. Semblant plus qu’agacé, Quentin se leva et après un sourire aguicheur qu’il me lança, il partit le rejoindre. Je me retrouvais donc comme un con au milieu de mon salon, me demandant dans quoi je m’étais embarqué. Que cela dure ainsi faisait partir mon envie en fumée ! Je me levais et allais servir trois verres que je posais sur la table basse. Avant d’attendre qu’ils se décident enfin. Je me demandai vraiment dans quoi je m’étais entraîné. Une fois que tout cela serait fini, une chose est sur, je ne voulais plus avoir à faire à eux.
Quentin revint seul une dizaine de minute plus tard, un sourire de vainqueur affiché sur ses lèvres. Il vint prendre place à côté de moi et sorti un petit sachet de sa poche. Sans me regarder, il le versa directement dans le verre de verre destiné à Thomas. Aussitôt je lui demandais :
- Tu fais quoi là ?
- Il est courrant t’inquiète pas. Il aime bien en prendre, ça le stimule…
Je restais tout de même sceptique. Avoir besoin de ce genre de chose pour être stimuler niveau sexe n’avait jamais était mon truc. Je ne cherchais cependant pas à en savoir plus, ne voulant pas me mêler de ce qui ne me regardait pas.

Son expression changea subitement. Alors qu’il avait rangé le sachet, il se pencha vers moi, et dit d’une voix qui se voulait être chaude :
- On ne va pas rester inactif en l’attendant, qu’en dis-tu ?
Joignant le geste à la parole, il fit lentement glisser sa main jusqu’à mon intimité. Je souris, content de passer enfin aux choses sérieuses. Pour lui répondre, je l’attirai vers moi, passant une main derrière son cou, avant de prendre possession de ses lèvres. Ce fut lui qui en instant pris l’initiative du baiser, ne prenant même pas la peine de demander à entrer, sa langue vint à la recherche de la mienne avec une brutalité qui était peut être un peu trop rapide pour m’exciter vraiment. Je voulais prendre mon temps et surtout trouver un moyen de lui faire comprendre. Avec patience, je ralentis sensiblement la danse de nos langues et glissais ma main sous son t-shirt. Sa peau était déjà chaude tout comme l’envie lui était montée. Alors que ma langue caressait avec un peu plus de douceur la sienne qu’au départ, je caressais son torse avec envie. Semblant devenu impatient avec ces quelques attouchements, il s’écarta de moi un court instant et déboutonna ma chemise en un rien de temps. Après un regard envie sur son torse, il s’abaissa directement jusqu’à un de mes tétons qu’il lécha avec je devais tout de même admettre un certain savoir-faire. Ses mains commençaient à glisser sur mon corps, gardant toujours cette sorte de brusquerie qui tintait tout cela d’une petite note noire. Je me laissais tout de même aller au plaisir ressenti, sentant quelques frisons me parcourir. Ses mains glissèrent jusqu’à mes hanches, et je ne pus retenir un léger déhanchement. Cela sembla le rendre encore plus envieux, et satisfait. Je laissais mes mains aller dans ses cheveux, en laissant glisser une jusqu’à son épaule. Une de ses mains finit par glisser jusqu’à l’ouverture de mon jean et il me fit basculer en arrière, venant se placer de la manière la plus pratique entre mes jambes. Lorsqu’il laissa passer sa main à travers mon jean sur mon intimité, je sentis celle-ci se durcir instantanément. Il glissa sa main de mon genou en remontant jusqu’à l’intérieur de mes cuisses, préparant le terrain. Je le sentais descendre de plus en plus, et il redressa la tête afin de me regarder un instant. Je pris une pose lascive dans le but d’attiser un peu plus son désir et cela fonctionna à merveille. Une lueur changea légèrement dans son regard, et il s’attaqua à ma braguette avec un peu plus de vigueur. Je m’amusais de son tempérament toujours pressé et brutal. Couché avec ce genre d’homme qui me divertissait un peu de temps en temps, mais avec qui je ne prenais pas véritablement mon pied. En moins de temps qu’il ne fallu pour le dire, il avait déjà baissé jusqu’à mi-cuisse mon jeans et eut la surprise de voir que je ne portai pas de boxer. Il ne résista pas à cette vision et glissa sa main sur son sexe en une caresse bien plus intime. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un gémissement, l’encourageant à ne pas trop attendre pour utiliser sa bouche. Heureusement, il ne tarda pas à le faire, et glissa sa langue sur celui-ci, se joignant à la caresse de sa main. Je contractais mes doigts sur son épaule, sentant l’afflux de sensations m’envahir. Un frisson remonta le long de ma colonne vertébrale au moment où il entama une plus poussée de la bouche. Je ne me retint pas de gémir, jetant ma tête en arrière. Qui vois-je en train de nous regarder derrière le divan à cet instant : Thomas… Je n’aurais su décrire la complexité des émotions qui se dessinaient à cet instant sur son visage, mais c’était la première fois que j’en voyais autant sur son visage normalement fermé et réservé. Lorsqu’il s’aperçut que je le regardais, il sursauta légèrement et contourna le canapé. Je dus fermer un instant mes yeux, sous le plaisir que m’apportait Quentin. Il n’était peut être pas très doux, mais qu’est ce qu’il pouvait être doué pour cette fellation. Il me suçait comment jamais. Un autre gémissement s’échappa de mes lèvres entrouvertes, avant que je ne redresse la tête légèrement pour voir ce que faisait Thomas. Il avait son verre à la main, et était en train de le boire d’une seule traite. Puis il restait là, son verre à la main, en train de nous regarder alors même que son mari n’avait pas remarqué sa présence. Celui-ci continuait à me sucer avec de plus en plus de vigueur, me donnant de plus en plus de mal à soutenir le regard de Thomas. Je ne pouvais retenir les gémissements de contentement, et ne cherchais pas vraiment à le faire, remarquant que cela donnait plus d’ardeur à Quentin.  Je finis par jouir dans râle de plaisir, sentant aussitôt cette vague de bien être physique m’envahir. C’est à ce moment là seulement, qu’il remarqua la présence de son mari, se tournant en passant une main sur sa bouche dans le but d’essuyer ma semence qu’il avait en partit avalait. Je ne vis pas son visage, étant maintenant tourné vers Thomas, mais je l’entendis lui dire :
- Viens, déshabille-toi…
La drogue devait commençait à faire effet, car son regard commençait déjà à partir un peu dans le vague. Il porta presque comme un automate, une main à son t-shirt, qu’il tenta d’ôter. Je ne pouvais m’empêcher de détacher mon regard du torse finement musclé qui s’offrit alors à mes yeux. Thomas était vraiment le type de mec capable de me faire bander rien qu’en le regardant. Je fut pris d’une envie irrésistible de venir toucher cette peau légèrement rosie semblant être plus que douce et délicate. Sous la lumière tamisé, ses yeux très foncé faisaient contraste avec ses cheveux châtain clair, et reflétaient une profondeur inquiétante. C’est à ce moment là que je m’aperçut que c’était cela qui m’avait attiré. Ce regard… Il lui donnait l’impression d’être tellement loin et inatteignable que cela avait éveillé ma curiosité.

Alors que son t-shirt tombait sur le sol, il glissa descendit avec la même lenteur ses mains jusqu’à l’ouverture de son pantalon. Tout cela était peut être un peu trop long pour Quentin, qui se leva et parcourut les quelques pas qui nous séparaient de lui. Il poussa les mains de Thomas, se collant possessivement à lui, toujours avec ce même soupçon de brutalité et s’occupa lui-même de le déshabiller. Voulant que nous soyons tous les trois dans un endroit plus à l’aise, je me levais à mon tour, finissant d’enlever mon jeans et mes derniers vêtements, et marchais totalement nu, jusqu’à une autre pièce qui n’était autre que ma chambre. Je m’étendis sur mon lit, prenant une des pauses lascives comme j’avais l’art de le faire, simple invitation à venir me rejoindre. Ils ne tardèrent pas à venir ici, dans la même tenue que moi. Quentin marchait derrière Thomas, légèrement à sa droite. Je pus pour la première fois, admirer Thomas entièrement nu. J’avais eu raison, ses vêtements n’avaient pas du tout mis en valeur sa beauté qui se révélé à l’instant. Cette timidité et cette réserve reflété par sa manière de se tenir lui donnait un charme fou et provoquait chez moi une attirance plus que sensible…. Je me remettais presque à bander rien qu’en l’admirant. Quentin m’était maintenant presque totalement invisible, n’ayant d’yeux que pour Thomas. Celui-ci avait de plus en plus le regard dans le vague, comme presque éteint. Comment l’atteindre alors, s’il s’éloignait ainsi ? J’avais le corps en face de moi, et je me surprenais pour une fois à vouloir bien plus. Quentin se pencha alors vers l’oreille de Thomas et lui murmura des choses que je ne pus entendre. Le résultat cependant fut que Thomas, à mon plus grand plaisir, se dirigea vers moi, alors que Quentin restait en retrait, à nous observer. Je compris alors ce qu’il souhaitait, rien qu’à son regard. Il souhaitait seulement assister au spectacle. Cela ne me dérangeai pas. J’avais debout au pied du lit en face de moi, un superbe mec qui m’attirer depuis plusieurs jours. Le voyant s’arrêter à la buté de mon lit, et n’esquisser plus aucun autre geste je me redressais et me mettait à genoux sur le lit afin d’être à sa hauteur. Je fut pris à ce moment là de l’envie de lui faire découvrir autre chose, une chose nouvelle dont il se souviendrait. Son mari semblait faire l’amour avec beaucoup de brutalité. J’emploierai avec Thomas toute la douceur dont je serais capable. Thomas était ce genre d’homme avec qui il fallait être particulièrement doux, du moins au départ, c’était ce que je ressentais. De la même lenteur avec laquelle il s’était déshabillé, je m’approchai encore un peu de lui, de manière à laisser seulement une distance minime entre nos deux corps. Plus j’étais près de lui, plus je sentais cette chaleur mêlait à l’excitation m’envahir. Doucement, je passais ma main derrière sa nuque constatant qu’à ce simple contact, il fut parcourut d’un frisson. C’était bien ce que je m’étais imaginé, Thomas était extrêmement sensible et seule la délicatesse pouvait convenir dans ce genre de cas. Jouer avec les effleurements, les caresses, s’amuser des réactions de son corps, c’était ainsi que j’allais commencer. Sentant qu’il valait mieux aller vers lui que l’attirer à moi, j’approchais lentement mon visage du sien, une lueur dans le regard, m’apercevant aux réactions de mon corps combien je désirais cet homme depuis le début. Une passion brûlante, une envie démesurée de ce corps en face de moi, que je n’avais pas ressentit depuis longtemps.  C’est pourtant sans brusquerie aucune, je déposais mes lèvres contre les siennes, sans chercher au départ à faire intrusion de ma langue dans sa bouche. Mon autre main restée inactive le long de mon corps passa lentement d’un geste sensuel le long de son dos des ses épaules jusqu’au creux de ses reins, l’effleurant à peine. Je sentis ses lèvres frémirent sous les miennes, indice que son corps n’était pas indifférent à ce genre d’attention. Pourtant, il ne faisait rien, restant les bras le long du corps, et laissant sa bouche désespérément close. Tentant de le faire céder, je vint titiller ses lèvres à l’aide de ma langue, y réclamant l’entrer. Ma main restait sur le bas de son dos, remonta avec la même délicatesse pour mieux redescendre à la limite de ses fesses, dont la courbe que j’avais pu admirer auparavant, était parfaitement dessinée. Pourtant, je réfrénais mon envie d’y glisser ma main pour le moment, toujours pour les mêmes raisons.
C’est à ce moment là que j’entendis la voix de celui dont j’avais totalement oublié la présence :
- Qu’est ce que tu attends Thomas ?
Etant très proche de lui, je sentit aussitôt, tout son corps se tendre. Inquiet, je m’écartais un peu à contre cœur de ses lèvres pour planter mon regard dans le sien. S’il y était dépeint un sentiment à l’instant, celui-ci venait maintenant de disparaître, laissant place à un visage totalement fermé et toujours cette distance…
Soudain, je le vis s'approcher de moi, comme si rien de tout cela ne s'était produit, comme si ce simple geste était tout à fait naturel. Je ne pouvais m'enlever de l'esprit que s'il s'approchait de moi, c'était sous l'ordre de Quentin. J'étais peut être une personne qui couchait à droite à gauche, avec des personnes dont le nom m'échapper dès le lendemain, mais jamais je n'avais forcé personne. Tous mes partenaires avaient été consentants et même plus que cela. Etait-ce du à l'effet de la drogue ? Je n'aurai su le dire mais Thomas ne semblait plus être vraiment là, prisonnier des gestes de son corps.

Malgré mon désir débordant pour cet homme, de plus augmenté lorsque je sentit une main passer de mes reins jusqu'à mes fesses, j'étais à deux doigts de mettre fin à tout cela. Quelque chose clochait et je ne savais pas dire la nature de celle-ci. Nos lèvres qui s'étaient écartées, étaient maintenant jointes de nouveau. Un violent frisson me parcourut de toute part.

Sa langue venait de savamment glisser sur mes lèvres, produisant chez moi un effet électrique.

Jamais, ce simple geste ne m'avait fait autant d'effet. Certes, j'étais très excité, mais Thomas l'avait fait à la perfection. Je ne mis pas longtemps à simplement entrouvrir les lèvres, cédant sans résistance aucune au supplice qu'il était en train de me faire vivre. Toute idée de cesser cet instant s'était envolé. Si rien que le fat de passer sa langue sur mes lèvres me mettait dans cet état, qu'en serait-il lorsqu'il caresserait ma langue.

Je perdais tout reperd, totalement concentrer par le plaisir ressentit au niveau de ma bouche, se diffusant dans tout mon corps, mêlant bien-être, plaisir et désir. Même si j'avais entrouvert mes lèvres, Thomas n'avait pas encore fiait irruption dans ma bouche, prenant un malin plaisir à se faire languir, rendant ainsi toute mon attention à son écoute.

J'étais en train de perdre pied, jamais je n'aurais imaginait qu'il soit capable de cela. Je n'osais pas venir à la rencontre de sa langue, sentant qu'il fallait qu'elle attende que celle de Thomas daigne à la faire entrer dans la danse. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui m'en manquait. Le supplice dura encore un moment jusqu'à ce qu'enfin, il accède à la demande muette de venir à ma rencontre.

Lorsque avec un savoir-faire qui dépassait celui du plus grand maître, il vint effleurer ma langue, je crus ne jamais tenir sur mes deux genoux. Une de mes mais posée sur son épaule se contracté légèrement, tentant de me raccrocher à ce que je pouvais.

Une de mes mains posées sur son épaule se contracté légèrement, tentant de me raccrocher à ce que je pouvais. Le plaisir était tel, et les sensations si forte que je m'éloignais dangereusement de la réalité. Lorsqu'il attaqua les caresses plus sérieuses, m'entraînant dans un ballet dont lui seul était le maître, mon intimité déjà bien réveillé en devint presque douloureuse, n'étant pas habitué à tant d'excitation après un simple baiser. Une chaleur torride m'envahit et je collais un peu plus mon bassin contre le sien, ne supportant plus un seul espace entre nous. Cette douceur mélangée au sentiment paradoxal de la passion destructrice, tout dans ce baiser était parfait… Chaque geste parfaitement exécuté, chaque force était savamment exerçait, et cette façon d’entraîné ma langue avec la sienne était si subtile… Pour rien au monde je n’aurais lâché ses lèvres, ne serait-ce qu’une seule seconde. Thomas embrassait comme un dieu. Je me surpris même à envier son mari qui avait droit à ce genre de chose tous les jours. Il ne semblait pas pourtant lui porter un intérêt débordant, n’ayant vu qu’une relation de possession de sa part.  Peut être s’en était-il laçait ? Peut être que le fait de l’avoir à chaque instant l’empêchait de vraiment profiter. A sa différence, je savais que j’allais y avoir droit une seule fois, et comptait bien en profiter.
Un gémissement de plus s’échappa de mes lèvres, ayant besoin d’évacuer ce surplus de sensations fortes. J’avais plus que tout maintenant besoin de le toucher, c’était même devenu une nécessité.  Je glissais la main restait au creux de ses reins bien plus bas, n’hésitant plus à passer le cap. Je fit cependant ce geste avec toujours la même douceur, sans se précipiter, bien que tout bouillait en moi. La réaction fut immédiate, il se cambra légèrement et se colla à son tour plus contre moi. Je notais que c’était la première fois qu’il faisait cela de son propre chef. Le baiser gagnait en intensité et je prenais un plaisir fou à faire glisser mes mains sur son corps dont je jugeais les courbes parfaites et la peau tout aussi délicate que ne l’était sa couleur. Il était jouissif de toucher quelqu’un d’aussi sensible. Plus mes caresses étaient douces, plus il était réactif. Son intimité collait contre la mienne montrait qu’il n’était vraiment pas indifférent à ce genre d’attentions. Il m’embrassait toujours, prenant possession de mon être avec une intensité que je n’aurais jamais imaginé. Ne souhaitant pas quitter ses lèvres tout de suite, je décidais de laisser mes mains commencer le travail. Jugeant ne pas avoir été pressé et patient, je m’écartais légèrement de lui, gardant cependant toujours le contact de nos lèvres. Puis ma main quitta les fesses de Thomas pour se glisser sur son torse, s’arrêtant au passage sur les points que je remarquais plus sensible que d’autres. Lorsque j’entendis un léger gémissement, ce fut presque une victoire pour moi, et mon cœur s’en gonfla d’orgueil. Je n’osais imaginer comment il devait être sans l’usage de substances, sans que son esprit en soit engourdi. Lentement, suivant paisiblement sont trajet, ma main droite  allait toujours plus au sud tandis que l’autre glissait sur sa nuque pour l’attirer toujours plus près. Les mains de Thomas elles aussi se mouvaient à loisir sur mon corps, me touchant avec cette timidité et cette réserve qui avait quelque chose d’excitant. Il semblait être d’une pureté presque naïve, et cette façon de me toucher contrastait avec son baiser plus qu’érotique. Mes sens étaient totalement enivrer par celui-ci. Le rythme de mon cœur était tel qu’il reflétait parfaitement le brasier qui s’enflammer en moi. Un rien pourrait me faire déraper, et pourtant je gardais toujours cette prudence. Lorsque ma main fut prête à atteindre son but, j’hésitais presque à me lançait. Je finis finalement par me lancer, frôlant à peine son sexe dont l’érection était maintenant plus que conséquente. Plusieurs fois je passais ainsi, allant jusqu’à caresser son entre-cuise et simplement effleurer son sexe. Ce petit jeu sembla commencer à l’agacer, je le sentais dans sa façon de m’embrasser. Son attention était distraite.  J’avais réussi à le rendre impatient. Au lieu de lui céder tout de suite, voulant qu’il atteigne un degré plus élevé, je continuais à jouer à ce petit jeu. Soudain une main qui était en train de parcourir mon torse, quitta celui-ci et vint faire ce que je me refusais à lui faire. Au lieu de venir me faire ce que je ne lui faisais pas, il commençait à se caresser lui-même. J’en fut tellement surpris que je m’écartais un instant, lâchant ses lèvres pour regarder ses prunelles dilatées.  Foutu drogue, à cause d’elle, je ne pouvais agir à ma guise et prévoir les réactions de mon partenaire. Cela rendait la chose beaucoup plus frustrante. Un gémissement sortit de sa bouche à ce moment là, m’agaçant de ne pas en être l’auteur. Ne voulant pas me laisser abattre si facilement, je m’approchais de nouveau, et vint mêler ma main à la sienne, le remplaçant peu à peu. Ne voulant pas qu’il oubli ma présence et ayant presque gâché ce que j’avais mis du temps à mettre en place, je laissais mes lèvres déraper sur son coup, descendant sur ses épaules et remontant de temps en temps avec ma langue, cherchant un point qui le ferait gémir de plaisir. Cela ne tarda pas, mêlait aux caresses de plus en plus poussées de ma main, je le sentit légèrement s’onduler, laissant de ses lèvres entrouvertes fuir un petit gémissement de contentement. Voulant entendre plus, je choisis de lui offrir autre chose qu’uniquement des caresses manuelles. Lentement de son épaule, je me laissais dériver plus au sud, m’arrêtant sur ses tétons pour les titiller de ma langue. Plusieurs fois je jetais un coup d’œil sur son visage et toujours ce même regard absent. J’avais beau tenter de me le cacher, cela me frustrée énormément. J’avais l’impression de coucher uniquement avec la moitié de Thomas. Pourquoi voulais-je plus ? Pourquoi m’intriguait-il autant ? Dès demain pourtant, il appartiendrait au passé, et un autre serait à son plaisir. Alors pourquoi attachais-je autant d’importance à cet homme plus qu’à un autre ? Pourquoi était -je en train de me demander le fond de sa pensée ? Pourquoi m’inquiétais -je à ce point à ce qu’il pouvait ressentir ? Qu’avait-il de si particulier pour m’intriguer à ce point ? Avais-je eut raison finalement d’accepter de coucher avec eux ? C’était étrange, je n’étais du tout du genre à me poser ce genre de question et surtout pas pendant l’acte. Jamais je ne m’étais retrouvé dans cet état. Doutant de beaucoup de choses, je n’arrêtais pas pour autant et arrivait maintenant au niveau de son nombril. Ma main gauche, avant posée sur sa nuque avait suivit ma bouche et massait maintenant avec sensualité et délicatesse le fessier de celui qui allait bientôt être mien. L’excitation revint à son comble lorsque je cessai de me poser des questions. Ce n’était normalement pas mon genre. Je n’avais plus qu’une légère distance qui me séparait de mon but. Ma langue vint alors subtilement lécher le bout de son gland, le touchant à peine. Rien que cela le fit s’arquer de plaisir. Après quelques coups de langue savamment orchestrés, je voyais déjà ses jambes se mettre à trembler légèrement, sous l’afflux de sensation. Les gémissements qu’il lâcha lorsque j’utilisais ensuite l’entièreté de ma bouche me mire dans un état second. Bientôt ma main ne servit plus à grand chose, laissant une place plus conséquente à ma bouche. Son bassin ondulait presque sans retenus. Je levais un instant les yeux vers son visage et l’expression de plaisir non contenu qui s’y dessinait me donna encore plus d’ardeur. Ses yeux étaient clos et il avait cette façon de se mordre la lèvre inférieure qui aurait font fondre n’importe qui. Je bandais comme un fou, et il était maintenant nécessaire pour moi que j’y fasse quelque chose. Je glissais ma main libre jusqu’à mon intimité et m’offrit le même genre de caresse. Seul le son de quelques gémissements qui n’étaient pas ceux de Thomas ni les miens, nous signalait de Quentin, qui était en train de se faire plaisir en nous regardant. Je n’y portais pas plus d’importance que cela, finissant par ne plus vraiment les entendre, totalement concentrer sur le plaisir que nous partagions à deux. Je sentais d’ailleurs Thomas se tendre de plus en plus, signifiant que la jouissance était imminente. Aussitôt je le suçai avec bien plus de vigueur, voulant l’accompagner au mieux jusqu'au moment ultime. Ses mains se perdirent dans mes cheveux, son souffle devenait de plus en plus saccadé, et les gémissements de plus en plus bruyants. Lorsqu’il finit enfin par se déverser en moi dans un cri rauque d’une voix chaude que je n’aurais jamais cru entendre de sa bouche, je me délectais de chaque goutte de sa semence, avant de remontrer tout aussi lentement que j’étais descendu. Son rythme cardiaque avait gagné en intensité, et le fait qu’il soit légèrement haletant avait quelque chose de stimulant. Je dus faire appel à tout mon sang froid pour résister à l’envie de me jeter à ses lèvres. Cette façon qu’il avait d’embrasser, je voulais y goûter encore, là maintenant tout de suite. Pourtant, je prenais mon temps. J’étais au niveau de son torse lorsque j’accélérai un peu sentant que j’étais à deux doigts de craquer. J’avais cessé de me caresser depuis le moment où il avait jouit. Je voulais le faire en lui.  C’était maintenant mon objectif et aucun obstacle ne se profilait à l’horizon. Je savais déjà que j’allais le prendre de face, ne pas pouvoir goûter à son baiser pendant l’acte aurait été un sacrilège. Il n’avait pas encore bougé, il était toujours debout au pied du lit, sur ses jambes fébriles suite à mes soins. Lorsque je goûtais enfin de nouveau à ses lèvres, c’est avec le même savoir-faire qu’il mêla sa langue à la mienne. Seul ombre au tableau, il semblait maintenant à dix mille lieux de là. Le seul qu’il cherchait à satisfaire était sa propre personne. J’étais frustré par l’impression de lui être totalement indifférent. Une relation même purement sexuelle ne visait pas uniquement, dans mon optique la satisfaction de son propre bien être. Du moins, peut être, mais on ne le montrait pas de cette façon. A part prendre le devant dans le baiser, il me laissait faire tout le reste et cela même s’il prenait son pied. J’allais donc devoir le gagner par moi-même. Je laissais passer mes bras autour de son corps, l’enlaçant pour coller nos deux corps. Puis je l’attirais doucement jusqu’à moi, voulant qu’il s’allonge sur le lit avec moi. Avec une tendresse dont je ne me serais jamais cru capable, je le fit basculer sur le lit, le laissant s’allonger dos. J’allais le prendre d’une manière dont il n’allait pas oublier. Même si cela incluait le fait que j’attende encore un peu pour me satisfaire, il était pour moi hors de question qu’il souffre à ce moment le plus délicat. Il était très rare que je fasse ce genre de préparation, me contentant habituellement d’humidifier mes doigts. Je me plaçais entre ses deux jambes qu’il écarta, comme résigné à s’offrir à moi. Dans mon dos je pouvais sentir le regard bien plus insistant de Quentin. Assis sur mes genoux entre ses jambes, j’admirais le corps juste au-dessus de moi. Je passais négligemment ma main sur son torse, après l’avoir léger d’une façon plus qu’érotique. Je vis alors pour la première fois Thomas me fixait vraiment. Il semblait plus attiré par ce que je faisais que par ma personne. Avec un sourire provocateur, je détournais mon regard de son visage, et observais maintenant tout autre chose. Puis jugeant que la position n’allait finalement pas être pratique pour faire ce que je m’apprêtais à faire, je remontais tout le long de son corps, prenant soin de me coller à lui, et laisser ma langue passer ça et là. Arriver à son cou, je lui murmurais à l’oreille de se retourner. Etant coller contre lui, je le sentis aussitôt se tendre un peu. Pensait-il que je voulais le prendre sur le dos maintenant ? J’allais le surprendre. Je m’écartais pour qu’il s’exécute, ce qu’il fit finalement très vite, sans demander quoi que ce soit. Je pus alors admirer l’autre partie de son corps. Son dos était finement musclé et le bas de celui-ci était un pousse-au crime. Je me mis à califourchon sur lui, avant de m’abaisser au-dessus de lui, collant la peau brûlante de mon torse sur celle de son dos qui eut un léger frisson. Je lui murmurais quelques mots chauds à l’oreille, rien de vulgaire cependant, allant même jusqu’à le complimenter sur son corps. Je me mis à embrasser tendrement ses épaules, et fut heureux de le voir peu à peu se détendre, allant même jusqu’à pousser un soupire de contentement. De ma langue, je descendais ensuite tout le long de sa colonne vertébrale, lui arrachant un frisson bien plus violent. Avec une lenteur calculée, je ralentis encore un peu au moment d’arriver à son orifice, toujours dans la même volonté de douceur et de non-brusquerie. Mes mains caressaient sans retenue cette peau d’une douceur rare. Arrivé à destination, j’humidifiais son orifice avec savoir-faire, lui arrachant des gémissements de plus en plus bruyant. Alors je commençais à insérer la moitié de mon doigt après un temps, je sentit son bassin onduler légèrement, m’incitant à aller plus profondément en lui. J’accédais à sa demande après un temps, ne voulant surtout pas qu’il souffre. Une fois mon doigt entièrement en lui, j’attendis qu’il s’habitue à ma présence, avant d’entamer des vas et viens, l’accompagnant plusieurs fois de ma langue. Son bassin bougeait de plus en plus, comme soit l’emprise de mon simple doigt. Au fur et à mesure, presque sans qu’il ne s’en rende compte, j’en ajoutais un deuxième. J’eus l’impression qu’il ne s’en rendit même pas compte. Si au départ il avait pu semblait légèrement tendu et gêné par ce genre de préparation, il n’en était plus du tout le cas maintenant. Il était en train d’atteindre un état d’excitation semblable au mien. L’envie de le prendre là maintenant tout de suite était vraiment insoutenable. Sans parler du besoin d’être embrasser de nouveau. Je continuais pourtant à l’humidifier, faisant maintenant des mouvements de ciseaux à l’aide de mes deux doigts. Ses gémissements, son corps alanguis ainsi placé juste au-dessus de moi, était une véritable tentation à la luxure. C’est après de longues minutes et jugeant avoir mis suffisamment de temps et de cœur à l’ouvrage que je me redressais, retirant mes doigts avec une lenteur exagérée. J’entendis à ce moment une autre forme de gémissement qui ressemblait fort à une protestation. Je m’écartais, voulant le prendre de face pour avoir le plaisir de goûter à ses lèvres et d’admirer son visage extatique pendant l’acte. Je n’eus même pas besoin de lui demander de se retourner que déjà il était sur le dos, appuyé sur ses coudes, un léger sourire, mais toujours ce regard distant et dans le vague, certainement due au fait de la drogue, mais je venais presque à en douter. Sous ses airs réservés, il était presque insaisissable. Cela ne faisait qu’agrandire ma frustration. Je me mis de nouveau à cheval sur lui, faisant exprès de frotter au passage mon intimité durcis sur son bas ventre, dans le but d’attiser son désir plus qu’il ne l’était déjà. D’une démarche féline, je rejoignais ses lèvres, le laissant tomber en arrière, atterrissant la tête sur l’oreiller. Malgré la passion et l’ardeur, ce baiser n’en restait pas moins intimement doux. A chaque coup de langue, il me faisait découvrir quelque chose de nouveau. Tout en l’embrassant, ne voulant pour rien au monde lâcher ses lèvres, je me plaçais entre ses jambes déjà écartées, n’attendant plus que ma présence. Rien que la façon dont nous nous embrassions montrait que nous étions tous les deux impatients. Ce n’est pas pour autant que j’accélérais, ou me précipitais, et lentement je posais mes deux mains sur ses hanches afin de positionner au mieux son basin. D’une main je saisis mon sexe pour le guider, le présentant devant l’entrée des plaisirs. D’un mouvement de bassin langoureux, je le pénétrais, l’embrassant avec tendresse pour lui faire oublier cette douleur qu’il ne pouvait pas ne pas ressentir, ne serait-ce qu’infime. Une fois totalement en lui, je mettais fin au baiser un instant et cesser tout mouvement. Je fixais son visage et vis qu’il semblait ne pas souffrir énormément. Je rejoignis donc ses lèvres en un instant, pouvant profiter pleinement de l’effet que je ressentais. Cet endroit étroit était parfait, provocant chez moi un plaisir électrique. Sans expérience et sans contrôle, j’aurais jouis à l’instant même ou j’étais en lui tellement c’était bon. Sentant que ma présence n’était maintenant plus un problème pour lui et sachant qu’attendre indéfiniment ne servirait à rien, je commençais à me déhancher, toujours avec délicatesse. Peu à peu, je m’enfonçais plus profondément en lui, accélérant le rythme progressivement. Mes gémissements commençaient à ce faire entendre, je n’en pouvais plus tellement c’était bon. A mon plus grand plaisir, Thomas aussi semblait prendre son pied, m’embrassant avec de plus en plus de chaleur et de passion. Son sexe en érection frôla plusieurs fois mon bras ventre et je finis par venir le soulager de ma main ligne. Bientôt, il passa ses bras autour de moins s’accrochant pour se coller plus près, annihilant la distance entre nous. Je sentais ses mains se serrer dans mon dos. Enivré par le plaisir, je murmurais plusieurs mots de contentement, sans trop faire attention à ce qui se passait autour. Les gémissements de Thomas étaient maintenant presque des cris de plaisirs trop intenses. Agrippé à moi, nous approchions tous deux une sensation proche de l’extase. C’est à ce moment-là que Quentin approcha. Je ne le sentit  pas venir, mais sa main se posa sur mon épaule et il me dit d’une voix rauque :
- Pousse-toi, c’est à moi… Laisse moi le prendre…

 

Publié dans Not alive without you

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C
*bouche bée**bave qui termine de coulé**yeux exorbitée* *expression furieuse*MAIS QUEL TUE-L'DESIR !! O_____O Quentin, espéce de.... de...de.... Rahhh *épuisé*
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L
hey! tout d'abord, si ca peut aider Ai-Vân  je voudrais préciser que si on appuie sur la touche "ctrl" et sur la touche "+", ca agrandit les textes de n'importe quelle page web ^^et ensuite je voudrais vous encourager pour la suite que ce soit de just a word que j'adore ou de celle ci qui a un début très prometteur!bisous!!
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S
Salut !ça fais un moment que j'ai plus lu votre fic (j'avais plus d'ordi) mais je compte me rattrapé ^^'D'ailleurs j'ai moi-même créer une fiction mais bon j'ai pas d'avis =S m'enfin si ça vous interessent... http://yaoi-powah.over-blog.com ^^' bye ^^'
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A
Slt ^^ !!!Ce début est tout simplement super ( T_T' bon ok je répète ce que les autres disent ) MDR. Mais c la pure vérité. je suis comptente que vous ayez commencé une nouvelle histoire car je dois avouer que l'autre j'ai décroché mais ça je vous l'avez déjà dit l'hors d'un des articles de Lutraah. ( et j'en suis dsl :S ) Mais celle-ci je vais essayer de la suivre régulièrement sans prendre de retard ^^. Juste un petit truc, serai t-il possible que lors de votre prochaine maj vous écrivez un peu plus gros, sans vouloir être exigeante. ( Penser aux gens comme moi qui sont de gros bigleux Mdr , c'est dure de lire avec une aussi petite écriture ) Ba voilà, c tout s'ke j'ai à dire. je vous souhaite bonne chance pour la suite. ^_^
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A
elle me plait trop cette nouvelle histoire  ,je commence deja a m'attacher a Thomas =) vivement une suite ^_^bisouxxxx les filles!
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