Just a word : chapitre 26 [LYBERTYS] partie 1/4

Publié le par Lutraah/Lybertys

PREMIERE PARTIE

 

Cyril se réveilla avec un affreux mal de tête. Rares étaient les fois où il se sentait aussi mal. Mais la douleur n’était pas seulement physique. Il avait mal à l’intérieur, mal de ce qui s’était passé hier soir. Il se leva à regret de son lit, n’ayant aucune envie d’aller travailler. Cependant, l’idée de se retrouver face à Manu toute la journée l’angoissé tellement qu’il préféra se lever afin de se préparer à aller travailler. Cette fois-ci, plus besoin de subterfuge, il prenait seulement ses vêtements pour le travaille après une douche. Il préféra de pas s’appesantir sur le bleu qu’il avait sur le visage et sa lèvres légèrement enflé. La douleur qu’il pouvait ressentir légèrement à la poitrine était pour lui sans importance. Non, la seule chose qui comptait à ses yeux était : qu’allait devenir leur relation ? Tout avait dérapé si facilement hier soir. Pourtant une chose était sur, il aimait Manu plus que tout, encore et toujours, plus que lui même. Il alla dans la cuisine, n’ayant pas d’appétit, il s’approcha du petit carnet ou il laissait un mot à Manu régulièrement. Mais cette fois ci, la feuille resta blanche. Il ne trouva rien à lui marquer. Et puis, que pouvait-il lui dire ? Il verrait bien ce soir. Ce soir… Il appréhendait ce moment comme il l’enviait. Avoir passé la nuit sans Manu à ses côtés avait était finalement terrible. Il se dirigea alors inconsciemment vers la chambre de Manu et ouvrit la porte. Il était toujours là et semblait dormir. Il avait envie de le rejoindre, de l’embrasser avant de partir, mais aucun de ses pieds ne se décida à franchir le pas de la porte. Il referma alors la porte de Manu, à contre-cœur. Il attrapa sa veste, mis son écharpe et alla jusqu’à la porte d’entrée. A peine l’eut il ouverte, qu’une voix retentie dans son dos :
- Cyril, attends.
L’adulte se retourna, surpris de voir Manu réveillé, ne s’attendant pas du tout à avoir à lui faire face. Manu s’approcha de lui, semblant être peu sur de lui. L’adolescent posa une de ses mains sur son bras et passa un bras autour de son cou pour le forcer à se rapprocher. Il ne pouvait effacé cette attitude assez froide avec ce qui s’était passé la veille. Il ne savait toujours pas ce qu’il devait faire, ou dire, ou tout simplement comment réagir. Il préféra attendre, après tout c’était ce que Manu venait de lui demander de faire. C’est après un temps que Manu lui demanda la vois endormir et suppliante :
- Restes aujourd’hui… s’il te plait… J’aimerai bien te parler de certaines choses.
Rester avec lui toute la journée ? Ne pas devoir aller travailler et affronter la réalité de leur couple ? Il n’en était pas encore capable. Il lui fallait encore cette journée pour réfléchir, pour digérer et surtout pour pardonner. Malgré lui, il lui en voulait encore, et bien que Manu semble faire des efforts, mieux valait prendre un peu de recul. Touché, il préféra prendre une excuse tout aussi valable pour moins blesser son jeune amant :
- Emmanuel…répondit Cyril après quelques secondes, hésitant et mal à l’aise. Je suis désolé, je ne peux pas commencer comme ça.
Manu sembla extrêmement déçut et le cœur de Cyril ne fit que se serrer un peu plus. Manu le lâcha et recula légèrement, prenant de nouveau son air impassible de tout les jours que Cyril connaissait parfaitement :
- C’est pas grave… On se contentera de parler ce soir.
 Il se retourna, laissant partir Cyril, qui restait planté à le regarder. Il savait ce qui se cacher derrière cette voix impassible. Il semblait connaître assez bien Manu maintenant. Il hésita à tout envoyer promener : son boulot et ses appréhensions… Manu avait fait un pas en avant et Cyril avait bêtement reculer. Mais le courage de faire cela, il ne le trouva pas. Après une longue hésitation, il sortit de leur maison, laissant Manu seul une journée supplémentaire. Cela irait beaucoup mieux lorsqu’il commencerait les cours.
La journée fut terriblement longue et le patron n’apprécia pas particulièrement l’état de son visage. Il se retrouva bien plus souvent à faire la plonge qu’à servir les clients, mais cela l’arrangea car il n’avait pas particulièrement envie de côtoyer du monde. Toute la journée, ses pensées furent tournées sur la discussion qu’il aurait avec Manu. Avait-il bien fait de le laisser seul ? Serait-il toujours ouvert au dialogue à son retour ? Ne se serait-il pas de nouveau refermé sur lui même ? Et surtout ne fera-t-il pas de bêtises… La peur du suicide de son amant, restait même si elle n’avait plus lieu d’être fortement présente. Ce n’est que vers neuf heure moins le quart qu’il peu enfin quitter son travail et rentrer chez lui. A chaque pas qui le rapprocher de la maison, il avait l’impression d’étouffer un peu plus. Jamais il n’avait ressentit une telle appréhension. Il avait peur, peur que Manu rejette définitivement tout ses sentiments. Après tout il l’avait bien dit hier soir, il ne voulait pas de tout ses sentiments…
Heureusement la directrice avait téléphoné, disant qu’elle ne pourrait passer ce soir, et qu’elle rappellerait ultérieurement. Cela soulagé grandement Cyril au vue des difficulté qu’une telle visite aurait occasionné ce soir là.
Lorsque Cyril rentra dans la maison, il vit la lumière allumé dans la cuisine. Surprit, et se doutant que Manu devait s’y trouver, il ouvrit la porte et vit la table mise, un repas prêt et Manu l’attendre assis sur le plan de travail lisant un magazine. Surprit, Cyril ne savait pas vraiment quoi dire. Il s’attendait à tout sauf à cela :
- Qu’est ce que c’est ?
- Tu le vois bien. Répondit Manu en jetant son magasine. Je t’ai préparé le souper…
- C’est.. c’est gentil. déclara Cyril qui ne savait plus trop quoi dire.
Manu sourit, semblant être assez stressé. Cyril quand à lui ne savait plus trop quoi penser. Pourquoi Manu faisait-il tout cela ? Eprouvait-il vraiment du remord pour ce qui s’était passé entre eux. Et s’il en éprouvait, cela voulait dire qu’il éprouvait forcément plus que de l’indifférence pour lui, qu’il ne le détestait pas comme il lui avait déjà dit. Le cœur de Cyril s’emballa, mais il n’en montra rien. Il regardait Manu d’un air suspicieux qui semblait dès lors être totalement bloqué. En effet, celui-ci se contentait de rester planté au milieu de la cuisine à attendre que Cyril fasse quelque chose. Mal à l’aise à son tour, Cyril retira sa verste en remarquant le silence s’installer. Manu quand à lui se tortillait les doigts. Dans d’autre circonstance, cet air abattu aurait donner envie  Cyril de lui sauter littéralement dessus et de lui voler un baiser, ravissant cette peine contre un sourire.
Cyril s’assit ensuite suivit de Manu qui le servit, les mains presque tremblantes. Il semblait maintenant être totalement bloqué. Cette discussion que tout deux avait imaginé toute la journée ne parvenait finalement pas à commencer. Ce manège dura de longues minutes. Cyril avait beau essayer de capter le regard de Manu, celui-ci avait les yeux rivé dans son assiette dans oser le regarder. Cyril ne tenait plus dans cette ambiance qui ne cessait de s’alourdir et de devenir de plus en plus précaire. IL posa ses couvert dans son assiette et prenant la parole, la voix exaspérée par la réaction de Manu et surtout par sa propre réaction :
- Bon, Manu, si tu as quelque chose à me dire, f..
- Je suis désolé ! s’écria Manu, tout à coup pris sur le fait. Je ne voulais pas te frapper ni te dire tout ça hier ! C’est juste que…
Manu marqua un temps d’arrêt, le regard plongé dans celui de Cyril, avant de déballer tout d’une vitesse folle :
- Je ne veux pas que tu m’abandonnes ! Si ça arrivait un jour, je mourrai, et je ne plaisante pas ! Je sais que j’ai beaucoup de défauts, que je suis violent, colérique, agressif et tout ce qui s’en suit mais.. je ne suis pas que ça ! Je suis bien conscient qu’il faut que je te parle mais j’y arrive pas. Je n’ai pas un fond méchant, c’est juste que quand je prends trop sur moi, mon agressivité ressort et je frappe n’importe qui.
Ses pensées restèrent bloquées sur sa première phrase : "Je ne veux pas que tu m’abandonnes". Cette peur, ils la partageaient. Mais savoir que Manu souhaitait rester avec lui, ravivait l’espoir d’un possible amour avec lui. Est ce que finalement, malgré tout, Manu était amoureux de lui. Il se sentit commencer à s’emballer et tentant de garder son calme pour le laisser aller jusqu’au bout, il se contenta de lui répondre, impassible :
- Je sais tout ça Manu.
Non en réalité, il ne savait pas. Il ne savait pas que Manu tenait réellement à lui, tout comme il tenait à Manu. Après tout, Manu ne lui avait jamais réellement dit : juste des sous entendu…
- Pourtant, tu as apparemment besoin que je te le dise ! répliqua alors Manu.
Oui, il avait besoin que Manu lui dise tout cela. Il avait besoin de reconnaissance et surtout de réponse à ses sentiments. Il avait besoin d’entendre un écho.
- J’avais besoin que tu me dises ça, mais… parfois, je ne sais plus quoi m’en tenir avec toi.
Il vit aussitôt l’expression sur le visage de Manu se décomposer et il déballa extrêmement vite :
- Tu regrettes.. ? Tu regrettes d’avoir fais tout ça ?
Les larmes au yeux, Manu semblait totalement perdu et anéanti. Cette peur que Cyril ressentait incessamment, Manu la ressentait multipliée par dix.
Cyril s’empressa de répondre d’une voix rassurante :
- Tu as mal interpréter mes paroles Emmanuel… Je n’ai jamais dis que je regrettais quoi que ce soit.
Manu se mit soudain une main sur le front, semblant avoir besoin d’exprimer et d’exorciser son mal-être et ses angoisse. Il tentait de se cacher de Cyril, mais celui-ci n’était pas dupe. Voir Manu si désemparait lui fendait le cœur. Voyant l’autre main de manu posé sur la table, il la recouvrit de la sienne, ne supportant plus de ne pas avoir de contact avec lui. Il continua alors de nouveau à parler :
- Moi aussi je m’excuse de ne pas t’avoir dis la vérité. Je voulais juste être sur que tu viennes vivre avec moi parce que même si tout cela est arrivé, ça ne change rien à l’amour que je porte pour toi. Seulement, une soirée comme hier, je n’en veux plus jamais. Jamais plus je n’accepterai que tu lèves la main sur moi Emmanuel, c’est compris… ? Je te pardonne pour la deuxième fois, mais il n’y aura pas de troisième.
- Bien sur ! s’écria-t-il en relevant la tête. Jamais plus !! Je suis désolé, je ne ferai jamais plus une connerie pareille !
Une larme coula sur sa joue. N’y tenant plus, et jugeant que tout cela avait assez duré, Cyril se leva et tendit la main vers Manu pour qu’il vienne dans ses bras. Manu ne se fit pas prier et se blottit dans ses bras où il soupira de soulagement. Cyril déposa des baiser dans son cou.
Cyril pu enfin se laisser aller à lui dire une chose qu’il n’avait pas eut le temps de lui confier, une chose qu’il n’avait pas encore eut le temps de vraiment aborder avec lui. Content que tout s’arrange finalement entre eux et du grand pas qu’ils venaient tous deux de faire, Cyril se laissa alors aller à le lui murmurer tout en resserrant son emprise sur lui :
- Je suis content de t’appeler par ton prénom…
- Et moi je suis content que tu m’appelles par mon prénom. Répondit Manu, la voix aussi basse que son amant.
Des instants simples comme cela, des instant d’amour partagé et de paix communes : Cyril en voulait à chaque instant. Cela était à la fois tellement reposant et apaisant. Un bien être l’envahie. Pour une fois, il n’avait pas l’impression de voir une ombre au tableau. Collé ton contre l’être qu’il chérissait le plus au monde, il se sentait tellement bien et paisible. Quelque chose de déterminant dans leur relation venait de se produire, un page venait d’être tourné et un autre chemin venait d’être emprunté.
Cyril se redressa quelques minutes plus tard, et après un léger soupir, il sourit à Manu avant de déposer ses lèvres tendrement sur les siennes. Un baiser tendre, qu’ils n’avaient faillit ne plus se donner.
Après cet échange intense en émotion, Cyril alla se rassoire à sa place, n’allant pas plus loin dans le baiser. Peut être pensa-t-il, était-il trop tôt ? Mais Manu resta debout. Intrigué, Cyril leva le regard en voyant qu’il se s’asseyait pas :
- Tu comptes rester là ?
- Cyril… Tu sais de quoi j’ai envie… ?
- Non, mais tu va me le d..
Il fut immédiatement stoppé par le regard plus que signifiant que Manu lui lança, un regard qui aurait fait fondre n’importe qui…
Voulant faire celui qui n’avait pas encore comprit, il se fit semblant de réfléchir et il essuya sa bouche avec sa serviette. Autant dire que si Manu n’avait pas fait l e premier pas, Cyril l’aurait peu de temps après. L’envie de le faire avec Manu avait toujours était omniprésente, et plus rien ne les en empêché dorénavant. Tout cela était apparemment trop beau pour être vrai. Manu lui avait avoué de manière détournée son amour pour lui, ou du moins il ne rejetait plus le sien. Il aurait pu se laisser allait au bonheur et à ce qu’on y ressentait, mais se laisser aller n’était pas une des faculté de Cyril. Son mental venait toujours tout gâcher. Une peur persister, créé par une réflexion trop approfondit de la situation, il ne lâchait pas… Mais cela ne pouvait empêcher cependant qu’il se sentait cette fois ci tout de même heureux, heureux comme rarement il l’avait était. Semblant être trop impatient, Manu prit les devant et tira son pull pour qu’il se lève. Cyril ne manifesta bien évidemment aucune résistance et Manu le tira donc jusqu’à la chambre. Rien que durant ce trajet, l’excitation de Cyril augmenta, et son envie de Manu doubla.
A peine furent-ils dans la chambre que Manu se retourna et le regarda un moment avant de lui enlever son pull lentement, suivit de son t-shirt. Cyril fit de même et ouvrit ensuite lentement la ceinture de Manu tout en approchant ses lèvres lentement de son cou. La sensualité que dégageait Manu lui faisait perdre la tête. L’envie de le faire sien, de consumé tout son être était poussé à son paroxysme. Mais pour l’instant, il se contenter de savourer sa peau si chaude et au goût si particulier qu’aucun autre à part lui avait le droit de goûter. Cyril passa sa main dans son pantalon ouvert, pensant à tout ce que tous deux avaient la possibilité de faire. Cyril sentit que Manu bandait déjà légèrement . Il traversa son boxer, et commença à caresser ses fesses tout en les massant sensuellement, et passa ses doigt sur la raie de ses fesse. Cela semblait provoqué beaucoup de bien-être chez Manu et enhardi par cette idée Cyril résistait de moins en moins.
Cyril se redressa finalement pour ouvrir son pantalon, remarquant tout les deux déjà très bien la bosse qui se formait dans leur jean et leur regards plus que désireux du corps de l’autre. Manu sembla avoir une idée, ou plutôt une envie. Hésitant, il se pencha légèrement , et commença par de légers baisers sur le torse de l’adulte, laissant bien vite passer sa langue sur sa peau. Alangui par ses caresses, Cyril ne répondait plus de rien. Manu savait s’y prendre à la perfection et faisait cela avec un érotisme tel que Cyril aurait bien perdu la tête.
Manu se redressa alors, entoura ses bras autour du cou de Cyril et posa son front contre le sien en murmurant :
- Je suis désolé.
- De quoi… ? demanda Cyril en posant ses lèvres sur le front de Manu.
- De t’avoir fait du mal…
Le cœur de Cyril fut envahi d’un sentiment étrange. Manu s’ouvrait de plus en plus en plus, et Cyril éprouvait alors une sorte de vertige. Lui avoir fait du mal… Cyril avait déjà oublié et pardonné. Ce qui était important pour lui était que plus jamais il ne lui en fasse. Il savait qu’il ne pardonnerait pas une fois de plus, tout comme il avait l’intime conviction que Manu ne recommencerait jamais. Il allait répondre, il allait le rassurer, lui dire une fois de plus tout l’amour qu’il éprouvait pour lui, mais c’est à ce moment là que Manu rajouta, la voix suppliante :
- Ne me laisse jamais tomber Cyril.
Jamais ! Jamais il ne ferait une telle chose. Si seulement Manu avait conscience de la force de l’amour qu’il avait pour lui. Ne trouvant rien à dire, il choisit de lui prouvait tout autrement. Il allait lui faire l’amour comme jamais.
Il avança, obligeant Manu à reculer jusqu’au lit où le jeune homme s’arrêta avant de s’y asseoir. Manu enleva enfin son pantalon et son boxer, ne semblant plus éprouver de honte en face de Cyril. Celui-ci le regardait, l’œil brillant, malgré la pièce qui n’avait que la lune et les réverbères comme lumière. Il enleva ensuite le pantalon et le boxer de son amant qui se laissait totalement faire et finit par le tirer lentement pour qu’ils se couchent. Manu ne se gênait pas non plus pour admirer le corps de Cyril, et cela ne lui passa pas inaperçu. Flatté de ce regard, il l’appela, mais du s’y reprendre à plusieurs fois avant que celui-ci le réalise. Il riait de le voir autant dans la lune à des moments pareils et ne puis s’empêcher de lui demander tout sourire :
- Tu m’admires ?
Cyril vit Manu rougir légèrement, ne faisant que donner une réponse positive à sa question. Mais au lieu de lui répondre, il changea de sujet en lui demanda tout simplement :
- Qu’est-ce que tu veux que je te fasse ?
- Hein ?! rajouta Cyril, ne comprenant pas où il voulait en venir.
- Tu aimerais que je te fasse quoi ?
Manu passa soudainement sa main sur le sexe de Cyril pour lui faire comprendre, ses  yeux changèrent du tout au tout. Il ne l’avait pas cru au départ, mais en voyant la main de Manu insister, il se concentra pour lui demander :
- Suce-moi…
Manu s’attendait apparemment à cette réponse, mais sa peur n’avait semble-t-il pas disparut. Cyril se mit sur le dos, à côté de Manu qui se redressa en même temps. C’est alors, qu’hésitant et surtout rouge de honte, il demanda à son amant :
- Co… Comment je fais Cyril… ?
A la fois surprit et attendrit de cette question, Cyril lui répondit :
- Fait comme tu le sens Emmanuel ! Ce sera de toute façon parfait puisque c’est toi.
Le jeune sourit légèrement et se lança, la réponse de Cyril semblant lui avoir redonner du courage et de l’assurance. Cyril se laissa faire, à l’attente du plaisir imminent que Manu allait lui procurer. Manu posa une de ses mains sur le bas ventre de Cyril et se pencha pour entreprendre des coups de langue, plus insistant au fil de temps. Il s’approcha lentement et finit pas prendre le sexe de Cyril, et commença par le caresser et le masturber lentement. Celui-ci fut envahie par un océan de plaisir de et de bien être et ne pouvait s’empêcher de gémir, encourageant par la même occasion son amant à poursuivre dans cette voix. Il posa sa main dans les cheveux particulièrement doux de Manu au moment ou sa langue effleura son pénis, accompagnée d’un gémissement bien plus bruyant. Envahi par le plaisir, il n’aurait plus vraiment su dire où il se trouvait, ni quelle heure il était, tout ce qu’il savait c’est que Manu lui offrait un plaisir l’enveloppant dans une douce allégresse mêlée de passion. Manu passa alors sa langue tout le long du sexe de Cyril, suivit de légers succions sur le bout. Cyril ne se retenait plus de gémir son plaisir. Et dire qu’il avait peur de mal s’y prendre, pensa alors Cyril, au bord de la jouissance. Son corps commençait à se tendre dès que Manu approfondissait un peu plus. Il se retenait de plus en plus difficilement, si bien que peu de temps après, entre deux gémissements, il intervint en lui demandant :
- Aaah..Emmanuel, je..vas un peu plus vite, j’en peux plus, c’est trop bon !!
En entendant cela, Manu accéléra immédiatement. Les mouvements de succion de Manu était à fondre littéralement. Semblant s’apercevoir qu’il avait de plus en plus de mal à se contenir, le jeune homme resserra les lèvres en jouant de sa langue, ce qui fit littéralement craqué Cyril, qui joui dans un cri, passa sa main le long du dos de Manu. Sortant de son état second, Cyril s’aperçut que Manu était en train de se donner du plaisir seul, et voulant lui rendre la pareille, il le força à s’assoire. Cyril se coucha alors, pour faire ce que Manu lui avait fait. La légère transpiration qu’il avait pu voir sur son front n’avait fait que lui donner un peu plus de vigueur. Manu tint bien évidemment beaucoup moins longtemps. Cyril se redressa tout en avalant la semence de Manu, s’en délectant. Il coucha Manu, en même temps de commencer à lui embrasser le menton et la pomme d’Adam tout en parlant :
- C’était vraiment bon, t’es doué tu sais. Je sens que tu vas me rendre accro à ça !
- Tant mieux parce que…je compte bien remettre ça !
- Maintenant ? demanda Cyril, enjoué.
Manu sourit et attira son visage pour l’embrasser. Sa langue avait acquis le parfait mélange entre la douceur et la passion. Finalement, Manu mit fin au baiser et répondit, le même sourire :
- Plus tard, maintenant on va profiter d’autre chose…
Manu passa sa main sur le long du dos de Cyril et commença à lui caresser une fesse. Cyril intervint alors immédiatement, comme prit d’un pulsion et déclara tout à coup pressé :
- Tourne-toi !
- Mais..je..je veux te regarder moi.. répondit Manu, rougissant légèrement et mal à l’aise.
- Je suis touché d’entendre ça mais ce n’est pas encore pour ça. Je compte d’abord te préparer parfaitement.
Manu sourit et se retourna immédiatement, semblant curieux de la façon dont Cyril allait faire. Il voulait depuis le départ lui montrer combien il tenait à lui, lui démontrer son amour par cet acte, lui procurer un plaisir infini et pour cela, il allait s’y prendre au mieux. Il effleura de ses lèvres l’oreille de Manu, avant de lui murmurer d’une voix suave :
- Je vais te lécher d’une façon que tu n’oublieras pas.
Manu posa ses bras sur les coussins et posa sa tête contre. Cyril posait déjà ses lèvres et sa langue sur son dos pour descendre lentement, remontant de temps à autre mais pour ne mieux que s’approcher de plus en plus de ses fesses, s’y prenant avec une extrême méticulosité. Tout à coup, il passa sa langue entre la raie des fesse de son amant et s’enfonça en lui. Il sentit tout le corps de Manu se tendre sous le plaisir que cela lui avait procuré. Cyril le savait, il était en train d’offrir un tout un panel de sensation nouvelle à son amant. Durant un moment il s’amusa à enfoncer sa langue en manu, d’une façon qu’il savait plus qu’irrésistible. Le plaisir monta apparemment en flèche et Manu ne pouvait s’empêcher de gémir, ce qui augmentait indirectement l’envie de bien faire de Cyril. Jugeant qu’il était prêt, il enfonça alors un doigt en lui, sans pour autant arrêter de le lécher. Manu poussa un cri brusque et court, prouvant bien à son amant que ce qu’il faisait était parfait. Cyril voulait lui offrit la meilleure préparation du monde.
Après avoir enfoncé un deuxième doigt en lui et avoir fais un nombre incroyable de vas et viens lents et puis plus rapides, Cyril se redressa sur le lit :
- Retournes-toi maintenant, on y va, je ne peux pas me retenir une minute de plus !
En effet, il avait beau eut se concentrer sur l’excitation de Manu, la sienne était maintenant intenable et le rappelait à l’ordre.
Manu se retourna en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et entoura ses jambes autour de Cyril, comme s’il voulait prendre totalement possession de lui pour cette nuit. En quelques secondes de temps, Cyril était en Manu. Il n’aurait su décrire le plaisir et la sensation qui l’envahissait.
Manu grimaça légèrement, et se força à se détendre en respirant. Cyril fut vraiment touché des efforts que faisait son amant. Sans vraiment réfléchir il pensa tout haut :
- Tu fais de superbes efforts, je te félicite mon amour !
L’expression plus qu’étonnée que Manu lui renvoya encore, lui fit regrettait à l’instant même de l’avoir dire. Même si beaucoup de progrès avait été fait, il était allé trop loin. Il tenta de se rattraper comme il pouvait :
- Désolé, c’est partit tout seul, je m..
- Pourquoi tu t’excuses ? demanda Manu en fronçant les sourcils. J’ai rien à te faire pardonner…
Un poids immense s’êta du cœur de Cyril. Pour la première fois il ne rejetait pas son amour. Certes il ne lui faisait pas total écho, mais au moins, il ne disait pas le haïr pour cela. Soulagé, un poids énorme en moins sur le cœurs, il abaissa ses lèvres du cou de manu et commença ses vas et viens lentement tout en l’embrassant d’une façon tendre. Manu entoura ses bras autour de lui et ferma les yeux. Cyril profitait pleinement d’être en Manu, de prendre possession de lui, de se mouvoir dans cette cavité chaude et humide, lui provoquant plus qu’un simple plaisir jouissif. Pendant un temps, Manu émit quelques cris de douleur, ce qui laissa Cyril sur la réserve, ne voulant pas lui faire mal plus que de raison. Ils savaient tous deux qu’ils étaient obligé de passer par là. Cela faisait partit du jeu et y jouer en valait vraiment le coup.
Rapidement tout de même, Manu commença à prendre du plaisir, jusqu’à en avoir autant que son amant. A chaque fois que Cyril retrouvait au plus profond de lui, Manu émettait un cri, ne lui lâchant pas une seconde les épaules. Cyril n’en pouvait plus, il exprimé son contentement dans ses coup de reins à chaque fois plus profond mais aussi par des cris de plaisir, plaisir intense procurait par le fait d’être en l’être qui l’aimait le plus au monde. Leurs cris étaient maintenant presque à l’unisson, n’en pouvant tout deux plus de l’intensité de ce qu’ils ressentaient. Manu prit soudain possession de ses lèvres, et l’embrassa d’une façon plus que possessive. Cyril avait l’impression par ce baiser qu’il lui appartenait entièrement, que manu posait une marque à la fois indélébile et invisible en lui. A la manière qu’avait Manu de s’agripper à lui, Cyril se remémora la demande de Manu qu’il avait plusieurs fois réitérer : « Ne m’abandonne pas ». Non, jamais il ne le laisserait. Son amour intarissable pour lui l’en empêcherait, sans lui, il ne pourrait pas vivre, sans lui il n’était plus rien. Devenu totalement dépendant de Manu, il avait maintenant presque peur de son propre amour. Prit d’un vertige, il tenta de ne plus y penser, et contempla Manu se mordre la lèvres inférieur sous le plaisir qu’il lui procurer.
Etonnement Manu tint aussi longtemps que Cyril avant de jouir, n’en pouvant plus. Cyril, après s’être déversé en son amant, se laissa tomber sur lui en reprenant sa respiration. Lorsqu’il voulu se redresser après un sourire, Manu le garda sans la moindre hésitation entre ses jambes. Cyril se demanda la raison de ceci et Manu se contenta de s’expliquer dans un murmure :
- Encore… Encore une fois !!!
- Tu es chaud ce soir dis-moi…
- C’est toi qui me rends comme ça.
Cyril pour toute réponse, sourit et commença à lui embrasser le cou et les épaules, Manu fermait les yeux. Rien que sa voix encore chaude de ce qu’il venait de faire, rien que son expression insatisfaite empli de désir, lui avait donner la force de recommencer. Ses vas et viens reprirent rapidement, Manu semblait, si cela était possible, encore plus exciter que la première fois.
Ainsi, ils firent l’amour trois fois, Cyril était épuisé, ses cheveux trempé par la sueur de ces actes, couché à présent aux côtés de Manu. Il prit de longues minutes avant de reprendre convenablement sa respiration. Finalement, Manu se tourna et se coucha dans ses bras, le silence prit place jusqu’à ce que Manu le brise, en disant dans le cou de Cyril :
- J’ai mal aux fesses !
Cyril ne pu s’empêcher d’éclater de rire. Rares était les fois où il riait ainsi. Cela ne se passait que lorsqu’il se sentait bien et serein au plus profond de lui. Cette fois-ci il pouvait vraiment le dire, il était heureux. Il avait plus qu’il n’avait jamais pu espéré avoir. Il avait grandement dépassé la peur de son père, même si tout n’était pas terminé et il vivait sous le même toi de l’homme qui l’aimait et qui commençait à accepter son amour. Il était pris d’une bonne fatigue : fatigue de l’effort de sa journée de travail, et fatigue de s’être sonné à font pour leur plaisir commun. Complètement détendu, il se perdait dans le regard de Manu. Beaucoup de ses tourments s’étaient envolés ; des soirées comme celles là, il en voulait le plus souvent possible. Une simple baiser mit fint à leur soirée, s’endormant rapidement tous les deux : heureux.
Touts les autres jours de la semaines, Manu ne semblait pouvoir s’empêché de ses jeter sur Cyril tous les soirs, ce qui n’était pas pour lui déplaire, malgré la fatigue. Rien n’aurait pu empêcher leur union quotidienne. Chaque soit, Manu faisait clairement comprendre à Cyril qu’il avait envie de lui en lui caressant par exemple timidement la cuisse. Flatté et toujours désireux de Manu, Cyril craqué à chaque fois. Chaque soir de la semaine, ils terminaient à faire l’amour.

Publié dans Just a word

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