Not alive without you: chapitre 2 PARTIE 2 [LUTRAAH]

Publié le par Lutraah/Lybertys

 

-          Qu’est-ce que tu attends Thomas ?

Ayant aussitôt peur qu’il ne réagisse plus, je me mis directement à la tâche, comme un robot. Je faisais, en cet instant, presque mon travail de mari pour satisfaire les besoins de celui que j’aimais. D’ailleurs, tout ce que je faisais en cet instant, ce n’était que pour lui, que pour qu’il soit heureux et qu’il ne cesse jamais de m’aimer… Je voulais rester avec Quentin éternellement et si je ne faisais pas d’effort, j’allais le perdre.
Je me rapprochai donc de Jonas et descendis ma main de ses reins jusqu’à ses fesses, que je me surprenais à trouver extrêmement douces.
Si ce Jonas voulait prendre du plaisir, alors j’allais lui donner le seul don que j’avais ; mes lèvres. Quentin me disait que s’il avait totalement craqué, c’était par le gout de mes lèvres et par ma façon d’embrasser et à présent, chaque homme avec qui je couchais me le disait ; j’embrassais apparemment comme un dieu.
Je vis donc la réaction banale, Jonas entrouvrit ses lèvres pour m’inviter à entrer tout en frissonnant au moment où je passai ma langue sur celles-ci. Je rentrai après un moment et remarquai rapidement que lui, embrassait comme tout homme qui ne s’intéressait qu’au sexe ; sans émotions, un simple désir sexuel se faisait ressentir immédiatement. Mais malgré cela, je prenais à chaque fois un certain plaisir à embrasser, j’adorais ça et il me fit bien comprendre qu’il ressentait la même chose en contractant mon épaule… Mais même si je me sentais tout de même excité, je sentais le regard encore plus excité de Quentin, devinant très bien qu’il était déjà en train de se caresser. Je savais très bien qu’il avait du mal à se contenir une fois qu’il voulait coucher avec quelqu’un, ses pulsions sexuelles étaient plus fortes et je ne lui en voulais plus pour cela.
En réfléchissant à chaque geste que Quentin m’avait appris pour exciter les autres, je me mis à le caresser plus sérieusement sans pour autant oublier que je devais mettre tout mon cœur à l’ouvrage de mon baiser.
Seulement, quand je sentis subitement qu’il se collait contre moi, je fus pris également d’une excitation sans égal. Il bandait tellement fort que rien que cela, me faisait beaucoup d’effet alors que jusqu’à maintenant, j’étais excité mais pas assez pour bander. Sentir que je lui faisais tant d’effet alors que Quentin l’avait sucé quelques minutes avant, me flattait… J’eus le pressentiment qu’il me considérait aussi bien que mon mari et pas comme une vulgaire salope qui couchait « par amour pour son mari ».

Un de ses gémissements me fit tout à coup sortir de mes songes qui devenaient de plus en plus profonds malgré mon excitation qui commençait à être très prononcée. Sa main me fit retomber sur terre d’un coup en passant d’une façon sensuelle sur mes fesses, me collant à lui sans m’en rendre compte au premier moment. Notre baiser devenait tellement profond que je devais me forcer à ne pas m’y mettre trop à cœur, ayant l’impression que je me noyais totalement en lui. Il était d’une telle intensité, son énergie me faisait chavirer totalement.
Ses mains s’aventuraient en cherchant chacun de mes points sensibles, il voulait éveiller mes sens pour que notre acte ne soit pas qu’un simple ordre de Quentin et je me retrouvais de plus en plus impliqué dans cette situation, plus que je ne le devais. Pour Quentin, je ne devais que faire ce qu’il désirait, mon plaisir était secondaire et cela, je l’avais bien compris. Si je m’impliquais trop pendant que je couchais avec quelqu’un d’autre, je le regrettais très peu de temps après, je l’avais remarqué bien assez de fois. Si quelqu’un me donnait trop de plaisir et que je le faisais trop ressentir, Quentin me faisait sentir qu’il était jaloux comme jamais.
Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de prendre beaucoup de plaisir à l’embrasser. Même s’il était comme tous les autres, il avait ce côté tendre qui ne me laissait pas indifférent, bien que je me forçais à voir la vérité en face ; Jonas ne voulait que du sexe, rien de plus.
A un moment, je sentis enfin qu’il se décidait à passer à l’étape. Il était tellement lent que c’en devenait presque ennuyeux… Que croyait-il, que tendresse rimait avec lenteur ? Moi aussi, j’étais excité et moi aussi je voulais qu’il aille plus vite alors pourquoi tout ce tintouin pour toucher enfin mon sexe… Malgré que je gémissais légèrement en sentant ses doigts passer aux endroits que j’appréciais le plus, Jonas restait quelqu’un de très lent.
Mais à chaque fois que je me disais qu’il devait aller plus vite, je repensais à mes mains qui devaient passer aux endroits plus intimes de Jonas. J’avais l’habitude qu’on me touche, mais je n’aimais pas trop caresser les autres. J’étais trop peu sur de moi pour parvenir à me dire que je pouvais donner beaucoup de plaisir aux gens sans me faire prendre et puis, je n’en avais pas vraiment envie.
Il le frôla enfin du bout des doigts, ce qui eut le don de me rendre encore plus impatient, au point que mon érection me faisait presque mal. Je me sentais tellement excité alors que quelques minutes avant, je n’en avais aucune envie, c’était très étrange. Sa main passa et repassa pour ensuite caresser l’intérieur de mes cuisses, ne se doutant finalement peut-être pas que j’avais envie d’être baisé et tout de suite. Je n’en pouvais plus, il fallait que je fasse quelque chose s’il n’était même pas capable de me satisfaire maintenant. S’il n’en avait pas envie, il n’avait qu’à le dire, j’avais l’habitude après tout qu’on ne me donne aucun plaisir pendant l’acte. Je ne pus que craquer en le voyant si indécis, et me mis aussitôt à me caresser, me fichant totalement de le voir s’écarter de moi, apparemment surpris. Que croyait-il ? Que j’allais attendre éternellement parce que j’étais quelqu’un d’un peu réservé ? Cela faisait tellement de bien que j’arrivais à l’oublier totalement, enivré du plaisir que je procurais jusqu’à ce que je le sente enfin se décider à participer. Sa langue passa dans mon cou et mon épaule, ce que j’adorais particulièrement tandis que sa main passa sur la mienne en touchant cette fois mon sexe sans hésitation…

Seulement, quand j’allai me décider à terminer mon « travail » et à me mettre à quatre pattes sur le lit, je vis Jonas descendre sa langue jusqu’à un de mes mamelons, déjà aussi durs qu’ils pouvaient l’être tellement l’excitation était à son comble. Sa main passa lentement sur une de mes fesses tandis que sa langue arrivait déjà à mon nombril. Je savais qu’il allait me sucer mais bizarrement, je me sentais tout à coup très mal à l’aise. Prendre du plaisir seul, c’était quelque chose dont je savais particulièrement énervant pour Quentin. Lui, ce qui l’excitait, c’était de voir des mecs me défoncer le cul mais apparemment Jonas était bien décidé à me donner ce genre de plaisir. Je cherchai tout à coup dans ma mémoire la dernière fois que j’avais eu droit à une fellation… J’avais beau cherché, la dernière datait d’il y a bien longtemps, quand Quentin et moi étions encore jeunes mariés.

Soudain, il donna un coup de langue sur le bout de mon gland, ne m’attendant absolument pas à ce que ça soit si soudain. Le plaisir avait été si fort d’un coup que je ne pus cacher le plaisir que je prenais subitement. Mon corps entier se mit à trembler et je crus ne pas pouvoir tenir sur mes jambes tellement les sensations étaient vives et puissantes. Même si la langue de Jonas ne m’avait pas trop attiré au départ, à présent, je ne pouvais que l’apprécier. Elle me donnait un plaisir tel que j’en oubliais totalement Quentin. Les coups de langue donnés sur mon sexe et ensuite, sentir qu’il le prenait en bouche… Tout cela était presque insupportable tellement c’était bon, j’aurai bien hurlé mon bonheur d’être à nouveau sucé.
Quand j’entendis tout à coup Quentin gémir, je tournai la tête subitement et le vis se masturber en me souriant d’une façon qui voulait bien dire que cela l’excitait tout de même. En réalité, cela m’étonnai au premier moment mais je vis que Jonas était en train de se masturber en même temps, mon étonnement s’en alla aussitôt, l’excitation de mon mari paraissant tout à coup plus logique. Je regardai un moment Quentin, m’excitant davantage en le regardant se masturber rapidement tout en nous regardant avec son regard désireux que j’aimais tant. Seulement, au moment où la jouissance se fit de plus en plus proche, je ne pus que lâcher son regard en gémissant plus fort.
Sentir sa langue continuer à bouger sur le bout de mon sexe et le caresser tout le long, cela ne pouvait me faire tenir beaucoup plus longtemps et je n’eus que la solution de jouir dans un cri de soulagement intense. Je sentais mes jambes vaciller légèrement tellement ce plaisir m’avait manqué… Je devais avouer que Jonas était particulièrement doué, cela se voyait qu’il avait beaucoup d’expérience, contrairement à moi qui n’avait jamais eu qu’un partenaire qui m’avait juste appris à le connaître lui et pas les autres.
La seule chose dont je voulais vraiment à ce moment était bizarrement ses lèvres et sa langue. Et comme par hasard, j’avais l’impression qu’il en avait tout autant envie que moi. Il arriva lentement jusqu’à mon torse, bandant encore comme un fou. Je me demandais comment il arrivait à tenir…
J’avais tellement envie que ça aille plus loin, je n’étais pas du tout rassasié, j’en voulais encore. Je voulais sentir la façon dont il bougeait une fois qu’il serait en moi et s’il était aussi prévenant quand il baisait que quand il embrassait, alors j’allais jouir une fois de plus mais dans un hurlement cette fois.
J’avais envie de me faire prendre et il allait m’être utile.
Jonas passa lentement ses bras autour de mon corps pour que l’on se colle l’un contre l’autre, ce qui n’était pas pour me déplaire. Sentir à nouveau son sexe gonflé contre moi me donnait à nouveau très chaud et apparemment très impatient mais gardant son sang-froid, Jonas me fit basculer sur le lit pour m’allonger sur le dos. Cette tendresse dont il avait fait preuve, sans me tirer la main brusquement pour me mettre à quatre pattes et rentrer en moi brusquement, cette regard envieux mais patient me fit perdre tous mes repères. Était-il ainsi à chaque fois qu’il couchait avec quelqu’un ? Que cachait-il de si affreux pour n’être toujours pas marié s’il était aussi tendre ?
Le fait qu’il se mette entre mes deux jambes me fit bizarrement plaisir. Lui n’était pas un homme comme aux habitudes sauvage et brusque, se fichant totalement de ma personne. Non, Jonas lui, voulait réveiller en moi le plaisir et le désir. Son regard n’était pas froid envers moi et chaud envers mon corps, il était rassurant et très excité. Il me faisait énormément d’effet à chaque coup de langue et caresse, je devais l’avouer. Seulement au moment où je commençais à avoir un soupçon de confiance et de respect, je l’entendis me murmurer à l’oreille de me retourner.
Alors en fait, il n’était pas mieux. Il donnait de l’espoir de ne pas souffrir pour une fois mais en fait, ce n’était que pour me prendre comme un morceau de viande, comme d’habitude. J’étais tellement en colère et à la fois apeuré au premier moment que je sentis moi-même mon corps entier se tendre mais me résignai tout de même à le faire… Si je refusais, je savais très bien de quoi était capable Quentin quand nous rentrerions à la maison, ayant déjà vécu n’importe quelles expériences avec lui. J’avais tellement que tout cela se reproduise que j’étais capable de faire n’importe quoi s’il était heureux ainsi.
Je fus heureusement sorti rapidement de mes songes en sentant à nouveau ses lèvres et sa langue mais aussi sa voix qui me parlait d’une façon tellement érotique. Je commençais sérieusement à apprécier ses baisers, même si le fait que sa personne ne m’intéressait nullement. Je ne savais pas dire pourquoi, mais cet homme me déplaisait bien qu’il était très excitant. En réalité, c’était comme ça avec chaque homme avec lesquels j’étais « forcé » à coucher avec. Je ne pouvais pas sentir le fait que l’on couchait juste pour une question de sexe. Si je le faisais, ce n’était que parce que je voyais que ça excitait mon mari que j’entendais plus loin.
Sa langue descendit tout à coup le long de ma colonne vertébrale. Je savais à présent ce qu’il allait faire et rien que cela me détendit aussitôt. Une préparation… Cela aussi ne s’était plus passé depuis bien longtemps. Depuis combien de temps n’avais-je plus pris autant de plaisir ? J’avais presque du mal à m’avouer qu’il s’y prenait à la perfection tellement cela était déroutant. Sentir sa langue passer sur mes fesses et ensuite, sur mon orifice était quelque chose que j’avais oublié. J’avais oublié le plaisir procuré… Je ne pouvais que manifester mon appréciation par des gémissements que je n’arrivais de toute façon pas à garder pour moi. Même si je savais que Quentin n’appréciait pas que je sois le seul à prendre du plaisir, je n’étais plus vraiment apte à prendre le contrôle, Jonas le faisait très bien sans moi.
Je sentis à peine de la gêne de sentir son doigt entrer en moi, juste un profond bien-être. C’était jouissif tellement c’était excitant, je ne voulais plus que sentir encore plus d’émotions, encore plus d’excitation et de plaisir. Je me sentais presque égoïste de ne vouloir que mon plaisir mais c’était tellement rare que je sente autant de choses… Finalement, c’était de la faute de Jonas si je ne voulais que mon plaisir…
L’impatience se faisait sentir de plus en plus et je ne me rendis pas vraiment compte que je bougeais le bassin comme si j’étais déjà en train d’être pris. J’étais tellement envouté par le plaisir que quand il retira ses doigts, j’émis un gémissement de protestation spontané. C’était incroyablement frustrant qu’il retire ses doigts ainsi alors qu’il voyait que c’était très agréable pour moi. Je me retournai aussitôt et malgré que mon regard était légèrement dans le brouillard, je pouvais distinguer clairement que Jonas était encore plus excité que moi. Il devait avoir beaucoup de mal à se retenir et là, je savais que l’on devait aller jusqu’au bout et je le voulais. Même si j’aurais préféré que cette douceur vienne de Quentin, je me contentais de Jonas. De toute façon, ce n’était plus de mon mari que je pouvais espérer avoir énormément de douceur, bien que nous faisions l’amour de temps en temps encore avec beaucoup de tendresse. Je vis Jonas s’approcher de moi d’une manière féline, ce qui eut le don de m’intimider et en même temps, de me rendre encore plus impatient. Nos lèvres se retrouvèrent une fois de plus et nous atterrîmes à nouveau sur le coussin, le moment crucial allait arriver dans quelques secondes. Et en effet, ses mains passèrent assez rapidement sur mes hanches pour me positionner et finalement prendre son sexe en main pour rentrer enfin en moi. Sentir qu’il rentrait en moi m’angoissait énormément mais heureusement, ne me fit pas mal du tout. En réalité, si je paraissais souffrir légèrement, ce n’était que par ma peur de l’avoir en moi… Je n’aimais pas du tout au départ qu’il soit là mais il ne fallut que quelques minutes pour lui pour me faire changer de décision. Il s’imposait beaucoup moins que Quentin et je pus, pour une des rares fois, prendre énormément de plaisir.
Je sentais bien qu’il se retenait au départ à ne pas aller plus vite, il était devenu impatient comme jamais. Il était d’une telle tendresse que j’avais presque hâte qu’il jouisse… Son déhanchement était on ne peut plus relaxant, sa voix était d’une chaleur et d’une intensité que mon excitation n’était que plus forte. Quand je sentis sa main passer sur mon sexe en même temps, je pouvais plus m’empêcher de crier mon plaisir, son sexe continuant à gonfler en moi et faisait des allers retour de plus en plus profondément. Le fait qu’il me dise tout le temps que j’étais si bon, que j’étais excitant, me rendit un peu plus confiant. Je ressentais tellement de choses à la fois, j’avais envie de le hurler à qui voulait l’entendre, le corps de Jonas se mouvait superbement bien et sa main continuait à me masturber lentement… Pour une fois, j’avais totalement oublié Quentin qui malheureusement, nous arrêta tout à coup. Il mit une main sur l’épaule de Jonas et fit mine de le pousser tout en disant :

-          Pousse toi, c’est à moi… laisse-moi le prendre…

Je vis que Jonas se retira de moi plus par obligation qu’autre chose, me frustrant horriblement pour un moment. J’avais les yeux à moitié fermés, mon corps brûlait par l’extase ressenti jusqu’à ce moment. Finalement, j’étais tout de même heureux que Quentin vienne, oubliant totalement la façon de faire l’amour de Quentin une fois qu’il était trop excité. Il me demande brusquement de me mettre à quatre pattes et, trop excité, je le fis aussitôt, n’attendant plus que la suite. J’aurai bien gémis rien que par l’idée de me faire reprendre.
Je me fichais que Jonas soit frustré par le fait qu’il doive se retirer, moi tout ce que je voulais, c’était que l’on me fasse jouir. Il me poussa pour m’orienter vers Jonas pour finalement le sentir se positionner pour me prendre. Je revins vite à la réalité quand Quentin entra en moi, la douleur fut si vive et si inattendue que je restai sans bouger, serrant les draps instantanément. J’avais pris tellement de plaisir jusque maintenant que depuis que Quentin me prenait, je regrettais tout. J’avais l’habitude de souffrir le martyre la plupart du temps quand mon mari me prenait, que prendre du plaisir avant de ressentir une douleur intense, était presque insupportable. Comme aux habitudes, Quentin me prenait violemment, il me donnait des coups de reins si forts que j’étais entraîné dans son mouvement, me retenant un maximum de crier. J’avais de plus en plus de mal à contenir ma douleur, Quentin coupant tout à coup mes pensées en m’ordonnant :

-          Thomas, vas-y… Suce-le !

Je n’avais aucune envie de le sucer. J’avais tellement mal, pourquoi m’ordonnait-il de faire cela ? J’avais déjà un mal fou à ne pas crier de douleur et en plus maintenant, je devais sucer cet homme. Décidemment, même si j’avais adoré jusqu’à maintenant me faire baiser par lui, j’avais du mal à haïr quelqu’un plus que ça.

Seulement, si je n’avais pas fait cela, je savais très bien que Quentin m’aurait de toute façon forcé et en me prenant encore plus violemment. Je me résignai donc à baisser la tête et ouvrit la bouche en approchant du sexe dressé de Jonas. Il avait l’air d’avoir horriblement dur à tenir… En plus de la douleur, je me mis donc à le sucer vigoureusement tout en essayant de montrer le moins possible tout ce que je ressentais. Je les entendais gémir tous les deux. Mais est-ce que quelqu’un se souciait de mon plaisir, là, tout de suite ? Même si Jonas m’en avait donné beaucoup au départ, j’étais en ce moment en train de donner du plaisir à deux personnes qui ne voulaient également que leur plaisir. Je fus soulagé quand Quentin jouit en moi, se retirant alors. Même si la douleur était encore vive, au moins, je ne l’avais plus en lui et c’était à chaque fois le moment où j’aurai bien pleuré tellement je devais contenir pendant tout l’acte mes sentiments de tristesse, de douleur, d’angoisse et de colère. Malheureusement, je devais continuer à sucer Jonas qui ne se retenait plus de gémir bruyamment. J’avais beau essayer de me concentrer, dès que je voyais Quentin s’intéresser à quelqu’un d’autre après m’avoir baisé, je ne pouvais parvenir à faire une bonne fellation. J’étais jaloux. Jaloux de sa façon de faire l’amour aux autres hommes alors que j’étais son mari.
Dès qu’il s’agissait d’un autre, il était beaucoup plus prévenant tandis que quand il s’agissait de moi, ce n’était que pour se soulager.
Je haïssais les hommes qu’il prenait, et en voyant qu’il s’approchait de Jonas d’une façon bien explicite alors que je souffrais encore le martyre et que je devais le sucer, je me serai bien mis à vomir sur eux. C’était tellement injuste… Pourquoi est-ce que Quentin n’arrivait pas à se contenter de moi alors que j’étais, moi, aux anges avec lui. Ce Jonas ne faisait que me renfoncer l’air de rien… Je ne pouvais pas détester davantage les hommes dans son genre. Il prenait tellement de plaisir, c’en était insupportable. J’avais envie que Quentin fasse comme avec moi, qu’il le prenne sans aucune précaution. J’avais envie que cet homme souffre, qu’il ressente ce que je ressentais. Quentin, regarde-moi !! Pensais-je sans arrêt. Mais pas une seule fois, il ne posa le regard sur moi, trop occupé à séduire Jonas pour qu’il aille en lui. Je le voyais en train de lui parler d’une manière crue mais à laquelle je n’avais même pas droit.
Moi, je ne devais qu’obéir aux ordres, le suivre et me déshabiller quand il le voulait. Je n’étais même plus son animal de compagnie, je n’étais qu’un trou. Mais alors, pourquoi était-il de temps en temps, si doux avec moi ?
Après certaines soirées, il venait se coller contre moi pour dormir ou me demandait d’aller dans ses bras, chose qu’il déteste aux habitudes. J’avais tellement de mal à comprendre ce que je lui trouvais en lui, que je me contentais de dire que je l’aimais. Car je l’aimais véritablement. Je savais qu’au fond de lui, malgré tous les défauts, il avait une part de lui pure et généreuse. Une part qui était folle de moi… Pourtant, depuis quelques temps, je devais me forcer à le penser… C’était une période de plus en plus difficile à supporter.
Quand Quentin se retrouva derrière Jonas, je sentais bien qu’il allait le prendre. Ca me rendait fou. Mon corps entier tremblait de l’intérieur, empli de colère et d’injustice depuis bien longtemps. Je ne me rendis même pas compte que j’avais arrêté ma fellation, tellement la vue de Quentin derrière cet homme sans un regard pour moi, me rendait dingue.

Pourtant, Jonas descendit le regard vers moi et il semblait septique. N’avait-il pas envie de se faire prendre ?

Et contre toute attente, il déclara en se retournant, mal à l’aise :

-          Désolé, je ne dois pas rester trop longtemps, je dois bosser.

Au regard que Quentin avait en le voyant se relever et se diriger vers la salle de bains, je savais que j’avais fait une erreur. J’aurais du continuer cette fellation, il y avait une erreur quelque part. S’il était partit parce qu’il avait eu pitié de moi et de mon regard alors, mieux valait que Quentin ne m’ait pas vu.
Totalement choqué, il me dit d’une vois sèche de me relever et m’habiller, apparemment honteux de la situation. Je le fis le plus vite possible, je savais que je ne devais pas traîner quand il avait ces yeux là. En deux minutes à peine, nous étions sortis de la chambre et nous nous retrouvâmes dans les escaliers, Quentin me tirant et me serrant le poignet.







LA SUITE DANS QUELQUES JOURS.........

Publié dans Not alive without you

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M
putin kel connar celui la é_è... ( jparle de ce quentin de merde la é.è ) bref , sinon jadore vraimen ce ke vs faites c'est vraiimen geniale ^-^ bisou bisous
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P
Mais c'est horrible!!!!!
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E
waou... comme j'ai adoré cette partie! c'est cool de voir le pt de vue de thomas!! je hais quentin!!!! vivement la suite!!sinon, j'avais une question, comptez vs continuer just a word?? car 'aime vraiment bcp!!! et si oui qd? merci de me répondre!en tt cas, j'adore vos histoires!!!!^^
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L
Quentin t'est Hors jeu putain mais c'est un ...connard...De quelle droit il manipule son "maris" comme sa ???Et pourquoi Thomas ce laisse faire, Ha l'amour fait faire des folies ...Jonas sauve le ...Super suite bisous
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A
Contente de retrouver ces nouveaux personnages, mais c'est tellement triste :-/ Y a pleins de questions déjà, et je sâis que c'est pas finit ^^ hâte de lire la suite :)
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